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Des robots pour guérir les cœurs malades

Photo: Gracieuseté

Les robots et les ondes magnétiques font peut-être partie du monde de la science-fiction, mais pour des milliers de patients et les docteurs qui les traitent, il s’agit désormais d’outils réels pour combattre les maladies du cœur.

L’Institut de Cardiologie de Montréal (ICM) a annoncé l’ouverture de la toute première salle d’électrophysiologie avec navigation magnétique et robotique dédiée aux cardiopathies congénitales au Canada.

Les cardiopathies congénitales sont des malformations cardiaques qui touchent environ 1% de la population canadienne.

L’intervention consiste à freiner les arythmies en détruisant les cellules électriques qui en sont responsables pour ainsi rétablir un rythme cardiaque normal.

« Le système robotique et magnétique permet de diriger efficacement des cathéters avec grande précision à travers des anatomies complexes dues aux malformations cardiaques, et ce, de manière sécuritaire, explique le Dr Paul Khairy, cardiologue et directeur scientifique à l’ICM. L’implantation de ces technologies à la fine pointe représente une avancée majeure. Cette nouvelle salle permettra d’effectuer des interventions visant à traiter l’arythmie chez les patients qui présentent les formes les plus complexes de malformations cardiaques », souligne le Dr Paul Khairy, cardiologue et directeur scientifique à l’ICM.

Bien qu’elle ne touche qu’une petite tranche de la population, les cardiopathies congénitales ont un impact important sur la vie des personnes qu’elles affectent.

« Les arythmies sont l’une des principales causes de morbidité et de mortalité au sein de cette population, il était vital de disposer d’une solution efficace permettant de traiter ces problèmes complexes, non traitables avec les techniques traditionnelles», ajoute la Dre Annie Dore, cardiologue et directrice clinique du Centre de cardiopathies congénitales.

Il y a quelques décennies, la plupart des enfants présentant des formes graves de cardiopathies congénitales mouraient pendant l’enfance. Cependant, aujourd’hui, plus de 90 % survivent jusqu’à l’âge adulte, ce qui entraîne une hausse rapide de la population de patients présentant des cardiopathies congénitales.

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