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La culture s’invite à Écosphère

Beauchemin Philippe - TC Media
Oui, l’écologie. Oui, la biodiversité. Oui, le développement durable. Mais il faut également ajouter la culture au Salon Écosphère, alors que trois expositions photographiques, deux spectacles musicaux et un film documentaire seront présentés aux visiteurs.

Les photographiques offriront « un tour du continent » soulignent les organisateurs. L’UNESCO présentera Our Place, mettant en valeur les plus beaux sites du monde, ceux inscrits sur la liste du patrimoine mondial; Léonie Rouette Tétreault proposera sa « Virée agricole », une exposition montrant la réalité quotidienne du Québec agricole; les photos de la Biosphère, regroupées sous le thème « Comme le monde est petit », permettront de voir ce qui est souvent invisible à l’œil nu, soit les trésors du monde naturel microscopiques.

Du côté des spectacles, le samedi 19 mai, à compter de 17 h, il sera possible d’entendre Bayou Swing, groupe composé de musiciens montréalais et de la Saskatchewan, et qui offre une musique mélangeant le jazz moderne, swing, et le hot jazz. De plus, la chanteuse pop Amylie poursuivra cette soirée, à partir de 19 h.

Six ans pour un documentaire!

La soirée du 19 mai se terminera avec la projection à 21 h du documentaire de Mathieu Roy et Harold Crooks, Survivre au progrès.

En entrevue, le réalisateur ne cache pas son plaisir d’être du salon sur l’environnement, tout en soulignant que son film « n’est pas un documentaire sur l’écologie ».

« On y traite de l’économie avant tout. C’est un sujet vaste qui parle de la nature humaine et des choix que l’on fait. On en apprend sur le Fond Monétaire International, le concept de la dette, la chute des empires. En fait, au regard du documentaire, les gens verront essentiellement que l’on n’apprend pas de nos erreurs. On se questionne sur le progrès et sur ses effets, qui ne sont pas toujours bons pour l’humain. Et on ne dit pas aux spectateurs quoi penser. Ils se feront eux-mêmes une opinion », dit Mathieu Roy.

Il lui a fallu six ans et demi pour compléter son documentaire. « Ce fut très long. Il y avait beaucoup de partenaires, donc, beaucoup d’attentes. Mais je le referai demain matin! Vraiment, une belle chance formidable de rencontre toutes ses sommités, de faire ces voyages. J’ai augmenté ma rigueur intellectuelle aux contacts de ces gens. »

Avec encore plus de 200 heures de matériel, M. Roy envisage d’ailleurs une suite à son documentaire.

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