Soutenez

Retombées olympiques pour le Parc, mais qu’en est-il sur le plan local?

Beauchemin Philippe - TC Media
Deux études commandées par le Parc olympique et dévoilées par la ministre du Tourisme Nicole Ménard ce lundi 19 décembre laissent voir un stade et sa tour hautement considérés par les touristes étrangers et ayant de grandes retombées économiques au Québec. Par contre, impossible de connaitre, pour l’instant, les retombées locales de la présence des infrastructures de la rue Pierre-de-Coubertin.

Tout en dévoilant les chiffres recueillis par la firme SECOR à l’automne dernier et qui indiquent que « le Parc olympique contribue au soutien de 2568 emplois à l’échelle du Québec, dont 1340 emplois directs sur le site, et a un impact significatif en matière de création de richesse de 146 millions de dollars sur le territoire québécois », les principaux acteurs du secteur ne sont pas en mesure de chiffrer les retombées pour les arrondissements avoisinants de Mercier – Hochelaga-Maisonneuve et de Rosemont – La Petite-Patrie.

« Les études que l’on dévoile aujourd’hui ne parlent malheureusement pas des impacts locaux. On ne connait donc pas l’apport économique local, ni le nombre d’emplois provenant des quartiers avoisinants. Il faut comprendre qu’on voulait d’abord se donner une photo globale de la situation. Mais c’est effectivement une question à laquelle il sera intéressant de répondre prochainement », mentionne le président-directeur général du Parc olympique, monsieur David Heurtel.

Café équitable dans la boutique des Expos

De nombreux organismes et intervenants, dans le cadre de dépôt de mémoires sur l’avenir du Stade olympique, ont soulevé le point qu’il n’existait pas de lien tangible et réel entre la population locale et les installations présentes dans le quadrilatère délimité par les rues Sherbrooke, Viau, Pierre-de-Coubertin et Pie-IX.

M. Heurtel connait cette problématique et répond que « l’une des priorités du plan d’actions que nous avons dévoilé en août dernier est justement de se rapprocher des gens du quartier et des organismes locaux. On essaie vraiment de poser des gestes concrets qui favorisent une meilleure interaction. Il y a la programmation de l’esplanade Sunlife que nous créerons avec les partenaires locaux. On a aussi le projet de transformer l’ancienne boutique des Expos en café d’économie sociale. Il est clair qu’il faut recommencer à discuter avec les gens du quartier. On veut générer de l’activité économique autour du parc. Pour cela, il faut valoriser des entreprises locales. »

Une tour reconnue mondialement

La deuxième étude, commandée à la Chaire de tourisme de l’Université du Québec à Montréal, démontre que le Stade olympique et la Tour de Montréal constituent le symbole et l’icône représentant le mieux la métropole comme destination touristique internationale.

Arrivant en tête de liste – avant même le club de hockey les Canadiens!– les touristes étrangers sondés (5500 répondants adultes ont participé à cette consultation web) ont défini les installations olympiques comme étant l’image de Montréal.

« Il y a le Big Ben à Londres. Paris a sa tour Eiffel. Montréal a aussi son symbole universel; c’est la Tour et le Stade olympique. Il s’agit là d’une base solide pour réalisée la vision stratégique développée par les gens du Parc olympique et ses partenaires dans le cadre de la relance du site. Le gouvernement veut investir dans son redéploiement », a dit la ministre Nicole Ménard.

Pour le président directeur, il s’agit d’une très bonne nouvelle sur laquelle il faut construire. « Oui, on a eu une image difficile au cours des 35 dernières années, cependant, on démontre avec cette étude que ça vaut la peine d’investir ici, parce quand on demande à des touristes européens ou américains ce qu’est l’image de Montréal, ils pensent au Parc olympique avant tout. »

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.