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Une «voleuse caméléon» arrêtée à l’Institut de cardiologie

Isabelle Labonté changeait régulièrement d'apparence. Photo: SPVM

Une ancienne infirmière auxiliaire, accusée d’avoir commis une trentaine de vols dans des écoles et des établissements de santé, a été prise la main dans le sac, le 26 janvier, à l’Institut de cardiologie, situé dans Rosemont–La Petite-Patrie. Les policiers sont à la recherche d’autres victimes.

Isabelle Labonté, 28 ans, fait face à 33 chefs d’accusation, dont 12 pour vols de moins de 5000$ et sept pour recel de moins de 5000$ ainsi qu’introduction par effraction, entrave au travail des policiers et possession de marijuana.

Descente aux enfers
Les problèmes de l’accusée ont commencé il y a environ deux ans. Selon une connaissance de l’accusée, celle-ci aurait vécu une série d’intenses peines d’amour, avant de quitter son emploi au CLSC de Villeray.

La jeune femme aurait alors commencé à consommer de la méthamphétamine, a raconté son père, Michel Labonté, au Journal de Montréal.

C’est d’ailleurs pour payer des dettes de drogue qu’entre mars 2014 et janvier 2015, la jeune femme aurait commis une série de vols.

En utilisant différents stratagèmes, la femme se serait introduite dans des CLSC, des CSSS, des pharmacies et des écoles pour élèves ayant des difficultés motrices afin d’y dérober des objets de valeur.

Elle aurait notamment mis la main sur de l’argent, des clés, des bijoux et d’autres effets personnels. L’accusée aurait également dérobé des cartes magnétiques afin de pouvoir retourner plus facilement dans les mêmes établissements.

La suspecte changeait régulièrement d’apparence et se faisait parfois passer pour une infirmière ou une préposée aux soins à domicile.

Elle a finalement été prise la main dans le sac par un agent de sécurité de l’Institut de cardiologie, alors qu’elle s’était introduite dans une salle réservée aux employés.

Lors de l’enquête sous caution, le juge Denis Mondor a ordonné que Mme Labonté subisse une évaluation psychologique. En attendant, elle restera détenue au centre de détention Tanguay dans l’ouest de la métropole. Elle sera de retour à la cour le 24 février.

Toute personne qui aurait été victime de ses méfaits est invitée à se présenter à son poste de quartier ou à communiquer avec le 9-1-1, afin de déposer une plainte officielle.

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