Des centaines de plaintes liées à la collecte des ordures
Début d’année compliqué pour les collectes d’ordures dans Rosemont–La Petite-Patrie. En 18 jours, l’arrondissement a reçu 577 signalements, notamment pour des détritus oubliés sur le bord de chemin pendant plusieurs semaines.
Sur les 577 plaintes adressées à l’arrondissement entre le 4 et le 21 janvier, 352 concernent le recyclage. C’est 10 fois plus que l’an dernier à la même période. Viennent ensuite les déchets avec 141 plaintes et les résidus alimentaires, objets de 84 signalements.
L’arrondissement indique que les contrats de toutes les collectes ont été renouvelés récemment. Ces contrats ont été octroyés en septembre 2015 par la Ville de Montréal, désormais responsable des déchets.
Ainsi, c’est l’entreprise française Derichebourg qui gère depuis le 4 janvier le ramassage des résidus alimentaires, des déchets, des encombrants dans les deux tiers de l’arrondissement, le reste étant géré par les cols bleus.
Quant au recyclage, il est désormais opéré par Col Sel Transit, entreprise du groupe Tiru, filiale du géant français EDF.
Justifications
Questionné, l’arrondissement plaide «une période d’ajustement», mais précise avoir rencontré les deux entrepreneurs et suivre le déroulement des opérations.
«Nous sommes conscients que la collecte du recyclage est plus problématique, le nouvel entrepreneur choisi par la ville-centre ayant à apprivoiser un territoire énorme et complexe dans une activité de collecte plus complexe que les autres», fait-on savoir aux communications de Rosemont–La Petite-Patrie, ajoutant que 70 000 portes sont concernées.
L’arrondissement estime que le ramassage des matières recyclables devrait «rentrer dans l’ordre rapidement».
Autres ajustements
Un quiproquo a également engendré des oublis de déchets sur la rue Jean-Talon, entre Saint-Hubert et Papineau.
«Nous pensions que c’était Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension qui faisait les deux côtés de Jean-Talon dans ce secteur. Or, c’était bien à nous de le faire. Nous l’avons aussitôt mentionné à notre nouvel entrepreneur qui a fait le nécessaire dès [hier]», souligne-t-on à l’arrondissement.
La collecte des résidus alimentaires a également eu son lot de mésaventures à la suite de l’implantation de nouveaux secteurs en novembre dernier.
Ainsi, 201 requêtes ont été adressées à l’arrondissement entre le 1er novembre 2015 et le 12 janvier 2016. L’administration locale assure que «la situation rentre dans l’ordre», les résidents ayant reçu une nouvelle lettre d’information avant les Fêtes.
Contactées, les entreprises Col Sel Transit et Derichebourg n’ont pas répondu à aux demandes d’entrevues de TC Media.