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Un débarcadère temporaire aménagé près de St-Ex

Photo: Audrey Gauthier/TC Media

Après cinq ans d’efforts et une pétition de 1300 noms, l’école Antoine-de-Saint-Exupéry aura finalement son débarcadère sur la rue du Pré-Laurin, mais seulement dans le cadre d’un projet pilote.

L’arrondissement de Saint-Léonard a accepté d’installer un débarcadère temporaire sur la rue du Pré-Laurin, de part et d’autre de l’entrée charretière à proximité du Centre Antoine-de-Saint-Exupéry. Cette situation retirera deux cases de stationnement de 7h30 à 8h30, les jours de classe.

«Au cours de la prochaine année scolaire, 900 nouveaux élèves y sont attendus faisant de l’école Antoine-de-Saint-Exupéry l’une des plus grandes polyvalentes», affirme le maire de Saint-Léonard, Michel Bissonnet.

Une décision qui satisfait l’école Antoine-de-Saint-Exupéry, pour le moment.

«C’est un bon pas dans la bonne direction, mais j’ai peur que le projet tombe à l’eau après l’élection», s’inquiète Lina Dufault, présidente du conseil d’établissement de l’école secondaire Antoine-de-Saint-Exupéry.

Des années de travail
Le directeur de l’établissement scolaire du boulevard Robert, Luc Noël, travaille depuis cinq ans à l’aménagement de débarcadères autour de l’école secondaire.

«Il y a 11 ans, l’école avait 1900 élèves. Aujourd’hui, c’est une ville en soi sur une petite superficie. Ce n’est pas normal qu’il n’y ait aucun débarcadère alors que c’est dangereux», indique M. Noël.

Après de nombreux refus, il a réussi à faire instaurer cet aménagement sur le boulevard Robert, à l’automne 2016, avec l’aide des agents de police du poste de quartier 42. Toutefois, il restait toujours une problématique sur la rue du Pré-Laurin.

«Nous avons 800 élèves qui transigent là, tous les matins. De plus, il y a les 400 élèves du Centre Antoine-de-Saint-Exupéry et environ 450 élèves de l’école John Paul en plus des membres du personnel de tous ces établissements», précise M. Noël.

«Avec les autos stationnées, celles immobilisées en double, les longues files et les enfants qui circulent dans tout cela, j’avais le cœur dans la bouche. C’est fou comme ça roule dans ce secteur. La sécurité des enfants est compromise», ajoute Mme Dufault.

M. Noël a réitéré ses efforts, mais sans succès au printemps 2016. C’est alors qu’il a demandé l’aide du conseil d’établissement de l’école Antoine-de-Saint-Exupéry. Ce dernier a lancé une pétition, avec l’aide du conseil général étudiant qui est préoccupé par la situation.

«On a peur. Il y a beaucoup de voitures stationnées n’importe comment, même au milieu de la rue» -Oriana, élève de l’école Antoine-de-Saint-Exupéry.

Ces efforts ont finalement porté ses fruits alors que l’arrondissement est allé constater la situation au cours du mois de janvier et février.

Les étapes
L’arrondissement a commandé les panneaux de signalisation et ils devraient être installés dans trois semaines. Pendant ce temps, l’administration locale informera les résidents à proximité pour obtenir leur opinion du changement de signalisation.

«Ce n’est que deux cases de stationnement retirées pendant une heure le matin. Je crois que c’est un bon compromis», laisse entendre M. Bissonnet.

Le projet pilote se terminera en juin et l’arrondissement étudiera le dossier pour savoir si le débarcadère sera rendu permanent en septembre.

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