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Kuala Lumpur: canicule et chaos

Photo: Gracieuseté

Le Verdunois Maxime DeBleu s’est embarqué dans toute une aventure le 27 janvier. Avec le programme Remote Year, il travaillera à distance dans une ville différente chaque mois, pendant un an. Après ses trois premières semaines à Kuala Lumpur, il apporte de la chaleur à notre février enneigé en nous faisant part de ses réflexions sur la capitale de la Malaisie.

Si la ville de 7 millions d’habitants ne manque pas d’exotisme, Maxime DeBleu ne s’y sent pas trop dépaysé, tout de même. La métropole asiatique n’est pas trop densément peuplée et lui rappelle sur quelques points celle qu’il vient de quitter.

«C’est exactement comme à Montréal à la fin juillet. On sort dehors et il suffit de cligner des yeux pour se mettre à suer», décrit le nomade verdunois, tombé sous le charme du paysage où les palmiers côtoient les gratte-ciels.

Avec le climat tropical vient toutefois une certaine crainte des maladies qui y sont associées. Difficile de ne pas céder à un moment de panique quand il réalise qu’il a oublié d’appliquer du chasse-moustique avant de quitter sa chambre ou quand un léger mal de ventre se fait sentir, faisant immédiatement regretter le délicieux jus acheté quelques heures plus tôt, probablement fait avec l’eau du robinet.

Découvertes culinaires
Ces craintes ne sont toutefois pas suffisantes pour arrêter la curiosité d’un gourmand comme Maxime DeBleu. La quantité comme la variété des plats malais sont trop d’arguments pour céder aux envies de ses papilles gustatives.

«Il y a des ingrédients que je n’avais jamais goûté, mais surtout des mélanges ou des façons de cuisiner auxquelles je n’aurais pas pensé. L’autre soir, j’ai mangé du thon à la noix de coco. C’était vraiment délicieux», illustre-t-il.

Avec quelques autres remote, des nomades comme lui, il a craqué pour le LokLok, un camion de bouffe de rue qui s’arrête tous les soirs près de leur hôtel et propose une grande variété de brochettes frites. Calmars, porc, brocoli, crevettes, un ingrédient par brochette, vendue l’équivalent d’environ 1$ canadien, le tout pané puis frit sur place.

Le coût de la vie, très bas en Malaisie, fait partie des grands avantages permettant de goûter à tout sans se ruiner.

Ville en chantier
Si les Montréalais trouvent leur ville chaotique avec ses nombreux chantiers de construction et ses cônes orange, ils n’ont rien vu, croit M. DeBleu.

«Au moins, au Québec, on indique quand il y a des travaux et le détour à prendre pour les contourner. Ici, on marche et boum, tout à coup, il n’y a plus de trottoir. Pas de barrière, rien», raconte-t-il.

En ajoutant que les piétons traversent n’importe où, que les automobilistes ne respectent pas les feux de circulation et que les rues ne forment pas un tracé droit, tous les ingrédients pour se perdre ou avoir un accident sont réunis.

«Disons que ça relativise bien des frustrations montréalaises», lance-t-il avec humour.

Maxime DeBleu passera encore deux semaines à Kuala Lumpur avant de quitter pour Ho Chi Minh, au Vietnam.

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