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Samuel Dalembert, le success-story de Pagé basketball

Le joueur professionnel de la National Basketball Association (NBA), Samuel Dalembert, a reçu tout un honneur, le 16 août, lorsque son maillot a été retiré par l’équipe de son école secondaire. Un hommage auquel l’athlète ne s’attendait absolument pas.

« C’est rare que l’un de nos anciens soit une star de la NBA. Il faut reconnaître ce qu’il a fait ici, mais aussi ce qu’il va faire à l’avenir », indique le responsable du programme de basketball à Lucien-Pagé et ami de M. Dalembert, Alder Pierre.

Le maillot #1 est le premier chandail retiré pour l’établissement scolaire.

« C’était très excitant. J’ai pu voir des gens que je n’ai pas vus depuis des années. Rien n’a changé à l’école, c’est le même gymnase, la même odeur, les mêmes sensations. Je suis très heureux », avoue M. Dalembert, ému.

En plus de la cérémonie honorifique, les joueurs étoiles du programme de développement Pagé ont affronté les anciens joueurs de Pagé, notamment M. Dalembert.

« C’était un honneur. Je voudrais remercier M. Dalembert pour ce match vraiment amusant », affirme Yusuf Barak, élève de l’école.

« Nous avons dû nous ajuster à leur grandeur [Samuel Dalembert mesure 6 pieds 11 pouces] en étant plus rapide. J’ai beaucoup appris avec ce match », ajoute Michael Adjei, son confrère.

Une source d’inspiration

M. Dalmebert a fait ses premiers dribles sur les terrains de l’école du boulevard Saint-Laurent, en 1995.

« Je peux me vanter d’être celui qui l’a trouvé, souligne en riant le fondateur du programme, Denis Gagnon. Il est notre success-story. »

Son objectif n’était pas de jouer à la NBA, mais plutôt d’avoir une bourse d’études et de montrer à ses amis qu’il pourrait jouer comme les professionnels.

« Un jour, mes amis et moi regardions les séries éliminatoires de la NBA à la télévision. Ils étaient impressionnés par Michael Jordan et Julius « Dr. J » Erving. Je leur ai dit que moi aussi je pouvais le faire. Je me suis entraîné toujours dans l’idée que j’allais leur montrer que je pouvais faire un dunk comme les pros », explique M. Dalembert.

« Il a bûché comme un dingue. Il a réussi dans une école considérée comme dangereuse, à l’époque. J’ai eu la chance de jouer avec lui. Il a fait quelque chose d’extraordinaire. C’est une légende », soutient Thierry Lindor, ami de M. Dalembert et ancien joueur du programme de basketball de Lucien-Pagé.

Donner au suivant

Pour motiver les jeunes de son ancienne école sur les terrains de basketball, mais aussi sur les bancs d’école, M. Dalembert permet aux élèves travaillants de rencontrer des joueurs professionnels.

L’année dernière, une dizaine de jeunes ont assisté à un match de la NBA, à New York, et discuté avec des joueurs. Une expérience inoubliable et motivante ont souligné plusieurs participants.

« Je ne serais pas là aujourd’hui sans Pagé, admet M. Dalembert. C’est pourquoi j’ai commencé à récompenser les jeunes de cette école, il y a trois ans. Je veux faire comprendre à la future génération que si elle travaille fort dans le sport, mais aussi dans ses études, elle peut réaliser ses rêves. Je lui donne l’espoir de rencontrer des joueurs professionnels s’ils travaillent fort à l’école et sur le terrain. Ils peuvent leur demander des conseils et c’est bénéfique pour eux. »

Assemblée nationale

En plus de voir son maillot retiré, M. Dalembert a reçu la médaille de l’Assemblée nationale des mains du député de Laurier-Dorion, Gerry Sklavounos.
« Il n’a jamais oublié d’où il vient, ni son pays d’origine, ni son école. Il est un modèle et un être humain exceptionnel », mentionne M. Sklavounos.

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