Le Hasard, a voulu que nous empruntions un bout de chemin ensemble, et parfois, le temps de quelques stations, nous partageons le même wagon. Peu importe le temps écoulé avant les premiers balbutiements ne notre intrigue, au premier regard, je sus qu’il s’agirait là d’une singularité. Il fallait un prétexte qui nous rapproche, et quoi de mieux qu’un jeu de mystère pour deux êtres énigmatiques.
Dès lors, ce fut l’engrenage de sourires complices, de rires sincères et d’affection mutuelle évidente coulée dans notre pudeur commune.
Il y a des fois, ou quelques wagons nous séparent. Et alors, je m’en veux de tout le corps d’avoir compté sur la simple bonne fortune. Je courberai les firmaments pour refaire l’histoire et je déformerai l’espace temps pour simplement te rejoindre car il y a longtemps que ton champ de gravité m’a piégé. Le hasard ne suffit plus. Il nous faudra entreprendre et lever le voile sur cette dense ou parade à laquelle nous nous livrons. Il nous faudra nous voir en dehors de ce wagon, prendre notre destin en main, quitter le train des incertitudes, et se retrouver sur le quai des artistes où les histoires se dessinent, où les héros s’entrelacent.
