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Pour une Opéra d’automne

Tu aimes la chaleur et la couleur du feu, mais tu ne veux pas te brûler. Parfois je sens que nous deux, on est en train de écouter, et même de jouer, ce Prélude de Bach en loop, une fois et à nouveau, et encore une fois jusqu’à la fatigue auditive et émotionnelle extrême…sans jamais avancer… Il faudrait attendre à l’arrivée de l’hiver pour se rapprocher. Tandis que les feuilles rougissent et tombent nous seront en train de danser. Comme des personnages de ta Carmen de Bizet on porte des masques et costumes pour scandaliser, mais le 1er acte devienne long et le public attend l’intermède pour se lever de ses sièges…

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