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L’avenir des postdoctorants est-il à l’étranger?

group of multiracial graduates holding diploma Photo: Métro
Valérie Cordier-Chemarin - 37e avenue

Être titulaire d’un doctorat n’est pas à la portée de tout le monde. Pourtant, après des années consacrées à étudier, à faire des recherches et à obtenir le diplôme le plus élevé du cursus scolaire, ces doctorants sont aux prises avec de nombreuses difficultés lorsque vient le temps d’entrer sur le marché du travail canadien. Leur avenir se trouverait-il à l’étranger?

Un sondage réalisé en 2016 par l’Association canadienne des stagiaires postdoctoraux dresse un portait bien sombre de la situation des doctorants dans notre pays. En effet, malgré le fait que le salaire des «post-docs» ait augmenté au fil des ans, il reste moins élevé ici qu’ailleurs dans le monde.

Selon cette étude, environ 47% de ces diplômés gagnent en moyenne moins de 45 000$ bruts par année, comparativement à 54 000$ pour ceux qui travaillent à l’extérieur du pays.

Manque de postes

En plus du manque d’options de carrière, 5% des sondés ont indiqué être inquiets quant au manque de postes universitaires permanents. Malgré le peu de débouchés, ils sont 70% à ne pas vouloir se tourner vers des postes dans le secteur privé, dans la fonction publique, dans les services-conseils ou au sein d’organisations non gouvernementales.

Certains choisissent donc une carrière à l’international: 30% des anciens postdoctorants ont ainsi quitté le Canada pour un emploi ailleurs.

Les formations postdoctorales canadiennes sont réputées pour leur excellence et attirent de nombreux étudiants étrangers, mais encore faut-il pouvoir offrir à ces diplômés des postes à la hauteur de leurs compétences.

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