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L’Impact a besoin de ses gros canons

Photo: La Presse canadienne

Malgré une autre défaite, samedi au Red Bull Arena, l’Impact a su montrer quelques signes encourageants avec une performance défensive soutenue et collective, limitant le plus possible les dégâts (1-0) face à la deuxième meilleure attaque du circuit Garber.

Si le déploiement défensif du onze montréalais est à la hausse, alors que la course aux séries bat son plein avec seulement quatre matchs à jouer, de l’autre côté du terrain, c’est la panne sèche! Huit buts: c’est la maigre récolté offensive au cours des dix dernières rencontres (aucun match de plus d’un but), pour une fiche désastreuse de 2-5-3.
Cette léthargie s’explique en partie lorsqu’on observe les statistiques récentes de Didier Drogba et Ignacio Piatti. Au cours de cette séquence, les attaquants-vedettes de l’Impact ont un total combiné de quatre buts (deux chacun). Il s’agit d’une baisse de production considérable par rapport à leur rythme de première moitié de saison.

Bien que visiblement déçu de son rendement, l’Argentin est confiant d’être en mesure de retrouver les bonnes habitudes qui faisaient de lui un candidat au titre de MVP il y a à peine deux mois : «Parfois, le ballon entre, et parfois, il n’entre pas. C’est certain que le fait d’avoir raté deux buts contre New England [mercredi dernier] et un autre à New York [samedi dernier], c’est dans ma tête. C’est difficile à accepter, mais il faut continuer à travailler dur, car heureusement, le football te donne ta revanche à chaque semaine.»

La clé pour Piatti et Drogba au cours des prochaines semaines consistera à garder les choses à leur plus simple expression. Les buteurs ont parfois tendance à vouloir trop en faire lorsqu’ils traversent des séquences stériles. Ceci dit, avec l’expérience qu’ils traînent tous dans leur baluchon, il ne faudrait pas se surprendre si la paire venait à exploser au cours des prochains matchs.

Si l’Impact est capable de reproduire cette discipline tactique déployée face aux Red Bulls, mercredi soir au stade Saputo, les buts ne sauront tarder. Il faudra cependant y mettre davantage de hargne devant des Quakes qui joueront avec l’énergie du désespoir, eux qui doivent absolument l’emporter pour rester dans la course au séries.

Bien différent de 2013
La glissade actuelle n’est pas sans rappeler celle de 2013, année où l’Impact avait trôné au sommet de la MLS durant une bonne partie de la saison avant de s’effondrer de manière spectaculaire.

Mais les parallèles avec cette dégringolade demeurent somme toute boiteux, selon le capitaine Patrice Bernier. «La situation dans le vestiaire en 2013 et celle qu’on vit aujourd’hui, c’est le jour et la nuit […]. En 2013, il y avait des tensions. Cette année, le vestiaire est très soudé.

 

 

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