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Le CH en bonne posture malgré le revers de lundi

Michel Lamarche, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — De retour devant leurs bruyants partisans après une absence de 17 jours, les joueurs du Canadien ont trouvé le moyen d’offrir une performance peu inspirée, lundi soir, face aux Capitals de Washington, la même équipe contre laquelle ils avaient si bien joué lors d’un gain de 2-1, à la mi-décembre.

Les Capitals ont complètement neutralisé les joueurs du Canadien, particulièrement le trio formé de Max Pacioretty, Phillip Danault et Alexander Radulov, qui a été limité à trois tirs — un chacun — et affiché un ratio défensif combiné de moins-6.

La soirée a également été difficile pour le tandem défensif formé de Nathan Beaulieu et Jeff Petry, qui ont tous deux terminé la rencontre avec des différentiels de moins-2. Après le match, Petry ne s’est pas défilé et a affronté les médias avec aplomb, prenant tout le blâme sur le but gagnant d’Evgeny Kuznetsov, qui lui a servi une savante feinte avant de déjouer Carey Price.

Un manque de communication entre Petry et Price a aussi mené au filet d’assurance de Brett Connolly, moins de trois minutes après celui de Kuznetsov. Ce but est venu saper les dernières onces d’énergie qui restaient dans le réservoir de l’équipe.

Aux yeux de l’entraîneur-chef Michel Therrien, il y avait en fait très peu de positif à tirer du match de lundi, sauf le rendement du trio composé de Tomas Plekanec, Paul Byron et Artturi Lehkonen.

Dans la défaite de 4-1 face à la troupe de Barry Trotz, ces trois joueurs ont contribué au seul but du Canadien. Plekanec, qui avait créé l’égalité avant de voir les Capitals riposter 54 secondes plus tard en troisième période, a obtenu cinq des 23 tirs du Tricolore en direction de Braden Holtby.

«Le trio de Plekanec a été le meilleur de l’équipe. Ils ont bien patiné, ils ont effectué de bons jeux et ont attaqué le filet», a analysé Therrien, lors d’un très bref passage dans la salle de conférence de presse du Centre Bell.

Mais ce revers n’efface pas une première moitié de saison réussie pour les hommes de Michel Therrien, qui les laisse dans une position enviable pour la deuxième tranche du calendrier.

Après avoir disputé 13 de ses 20 derniers matchs à l’extérieur de son domicile, dont plusieurs alors qu’il était privé de ses éléments-clé, le Canadien trône confortablement au premier rang de la section Atlantique avec neuf points d’avance et deux matchs en banque face aux Bruins de Boston.

Le Canadien amorcera la deuxième moitié de son calendrier en rendant visite aux Jets de Winnipeg, mercredi soir. L’équipe sera de nouveau privée de trois de ses piliers puisque Andrei Markov, Alex Galchenyuk et Andrew Shaw n’ont pas accompagné leurs coéquipiers.

Ce calendrier le verra jouer 15 rencontres contre des formations de sa section, dont six contre les Sabres de Buffalo et les Red Wings de Detroit, qui croupissent dans les bas-fonds du classement général de l’Association Est et qui semblent destinés à y demeurer.

Les hommes de Michel Therrien n’auront qu’un seul long voyage à négocier d’ici la fin de la saison, au début de mars, alors qu’ils visiteront les Rangers de New York, les Canucks de Vancouver, les Flames de Calgary et les Oilers d’Edmonton dans un intervalle de huit jours.

Mais ce périple sera contre-balancé par un long séjour de six matchs au Centre Bell entre les 19 et 30 mars, incluant deux affrontements en six jours contre les Sénateurs d’Ottawa, l’une des bêtes noires du Tricolore jusqu’à maintenant.

Si le Tricolore parvient à retrouver tous ses joueurs et à s’éloigner une fois pour toutes de l’infirmerie, les chances d’un effondrement comme celui de l’an dernier sont minces.

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