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Lachine et Dorval épargnés par les inondations

En date d'aujourd'hui, aucun cas d’inondation n’a été signalé sur le territoire de Lachine et de Dorval.

Bien que la crue des eaux ait forcé quelque centaine de résidences de l’île de Montréal à être évacuées depuis le début de la semaine, l’arrondissement de Lachine et la Cité de Dorval restent intouchés par les inondations. Les élus surveillent tout de même la situation de près.

Même si les secteurs dorvalois en bordure du fleuve pourraient être à risque, aucun problème n’est à signaler pour l’instant.

«Nous ne sommes vraiment pas rendus au stade de mettre une note publique sur nos réseaux sociaux, mais la ville reste en stand-by, indique le chargé des communications pour la Cité, Sébastien Gauthier. Nous avons des sacs de sable à notre disposition et sommes prêts à agir si jamais il arriverait quelque chose.»

Au bout de certaines rues, comme l’avenue Saint-Charles, le niveau de l’eau est haut, mais pas encore au point de s’immiscer sur la chaussée ni de monter sur les terrains riverains.

«Nous sommes chanceux de ne pas avoir de problème, révèle une résidente de l’avenue Martin. Dorval est plus élevé que d’autres arrondissements de l’Ouest-de-l’Île. Le niveau de l’eau peut quand même changer d’une année à l’autre. On va souhaiter que ça reste comme ça.»

Avec les précipitations de cette semaine qui sont prévues jusqu’à vendredi, du temps serait à prévoir avant que la décrue des eaux se fasse complètement et que le printemps puisse sourire pour de bon.

Lachine

La situation est également stable du côté de Lachine. «Il n’y a pas de risque d’inondations, affirme la mairesse Maja Vodanovic. L’eau est plus basse qu’avant, grâce aux barrages.»

Les cols bleus de l’arrondissement se sont plutôt concentrés à porter main forte aux familles de l’Île-Bizard et de Pierrefonds, le weekend. Des résidents de Lachine se sont également mobilisés, dans un souci de solidarité, afin de remplir et de placer des sacs de sable pour aider à maintenir la digue.

«Notre gros souci est la terre sur les berges, qui a été mangée par les eaux, ajoute Mme Vodanovic. Les pistes cyclables près de l’eau avaient dû être refaites, il y a deux ans, puisque la terre en dessous avait été affectée. Il faudra penser comment refaire tout ceci de manière plus naturelle et s’assurer que ce soit permanent.»

Le réaménagement, prévu ce printemps, pourrait impliquer quelques millions en coûts de réparation. Toutefois, la mairesse estime cela nécessaire pour assurer la sécurité près des quais et des rives.

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