Le président et chef de la direction de la firme d’ingénierie SNC-Lavalin, Neil Bruce, passe le flambeau. C’est Ian L. Edwards qui prendra le relais par intérim à la tête de l’entreprise, toujours citée à procès et impliquée dans un scandale politique à Ottawa.
Selon un communiqué publié mardi par la compagnie québécoise, M. Bruce, qui était en poste depuis 2015, prend sa retraite, mais gardera un siège comme conseiller au conseil d’administration jusqu’à la fin de l’année.
Son remplaçant, M. Edwards, tient depuis le début de l’année 2019 le titre de chef de l’exploitation. Sa prise en charge sera effective immédiatement.
«Le conseil d’administration a demandé à M. Edwards de procéder rapidement à une revue de la direction stratégique de l’entreprise et d’élaborer un plan pour assurer le succès durable de l’entreprise», peut-on lire dans le communiqué.
Le départ de Neil Bruce a été positif pour l’entreprise sur les marchés, son action à la Bourse de Toronto bondissant de près de 2 $, mardi matin.
SNC-Lavalin doit subir au Québec un procès pour fraude et corruption en raison d’agissements suspects en Libye.
La compagnie s’est retrouvée au coeur d’une tempête à la suite des sorties de l’ancienne procureure générale Jody Wilson-Raybould qui allègue que de hauts fonctionnaires du gouvernement ont fait pression sur elle pour qu’elle renverse la décision des procureurs fédéraux, qui avaient choisi de ne pas négocier un accord de réparation.
Jodie Wilson-Raybould a quitté le parti libéral par la suite. Elle se présentera comme indépendante en octobre.
– Avec La Presse canadienne