Voici trois informations clés à propos des REER.
1. Que faire pour rattraper le temps perdu ?
Pour ceux qui accusent un «retard» et qui ont accumulé des droits inutilisés, il existe un remède : le prêt REER. Toutes les institutions financières offrent ce type de prêt. Toutefois, il y a un effet secondaire : on doit payer des intérêts qui ne sont pas déductibles des revenus générés par les placements (contrairement aux intérêts d’un prêt pour un investissement hors REER). Réglez votre prêt le plus rapidement, si possible, en utilisant votre remboursement d’impôt.
Vous pouvez aussi chercher à renverser la vapeur en misant sur le versement périodique. Prenez l’habitude de contribuer régulièrement, même s’il s’agit de petits montants. Une fois l’habitude bien ancrée, vous pourrez augmenter ce montant.
2. Peut-on contribuer davantage que le maximum permis ?
Chaque année, votre relevé vous indique la contribution maximale que vous pouvez verser à votre REER. Il est toutefois possible de verser jusqu’à 2 000 $ de plus, sans pénalité. Ce montant ne sera pas déductible, mais le revenu provenant de cette somme ne sera pas imposable. Ce coussin est censé servir de protection contre les contributions en trop, qui entraînent une pénalité de 1 % par mois. Si vous l’utilisez d’un coup, vous n’aurez plus de marge de manœuvre. Alors, si vous versez ces 2 000 $ supplémentaires, assurez-vous que vos calculs soient exacts.
3. Quelles économies d’impôt ma contribution entraîne-t-elle ?
Voici l’économie d’impôt que vous procure approximativement une contribution REER en fonction de votre taux d’imposition :
- 38,4 % : pour un revenu allant de 40 000 à 80 000 $ ;
- 42,4 % : pour un revenu allant de 80 000 à 90 000 $ ;
- 45,7 % : pour un revenu allant de 90 000 $ à 100 000 $ ;
- 47,5 % : pour un revenu allant de 100 000 $ à 135 000 $ ;
- 50 % : pour un revenu supérieur à 135 000 $.
