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Le retour d’un champion olympique

Étienne Lalonde-Turbide enseignera les rudiments de l’escrime aux néophytes et aspirants champions.

Après une carrière olympique, Étienne Lalonde-Turbide relève un nouveau défi en devenant entraîneur au Club d’escrime Gadbois.

«Je retourne là où j’ai commencé, il y a 20 ans», raconte-t-il. Depuis le 5 septembre, il accueille les jeunes désireux de découvrir l’escrime et les autres qui aspirent à prendre part à des compétitions.

Classé 21e au monde aux Jeux olympiques de 2012, Étienne Lalonde-Turbide souhaite faire progresser les jeunes.

«Je vise à allumer un feu, une passion pour l’escrime et les aider à progresser dans ce sport qui m’a beaucoup apporté», mentionne l’entraîneur de 30 ans.

Le sportif se revoit à ses débuts à l’âge de 10 ans, timide. Il a attrapé la piqûre des compétitions en participant aux Jeux du Québec. Puis, il a fait partie de l’équipe nationale à 19 ans.

«Mon but, confie-t-il, était de devenir le meilleur au pays.»

Étienne Lalonde-Turbide revient comme entraîneur en escrime au Centre Gadbois. Photo: Voix Pop-Annie Bourque

Exil en Italie

En 2008, un entraîneur de renom, l’italien Giulio Tomassini, le remarque lors d’une visite à Montréal. Cette sommité enseigne alors à une escrimeuse qui a remporté plusieurs médailles olympiques.

Durant des années, Étienne Lalonde-Turbide s’entraîne en Italie, loin de sa famille et ses amis. Sa discipline et son talent lui permettent de décrocher des médailles à des championnats mondiaux et panaméricains.

«L’escrime est un sport individuel où tu dois assumer tes décisions», analyse-t-il.

Depuis cette année, il est entraîneur à l’équipe nationale de cadet junior qui doit participer à une compétition en Slovaquie. À sa première expérience à titre d’entraîneur sur la scène internationale, l’équipe a obtenu une médaille de bronze en battant les Américains.

L’athlète originaire de Verdun indique que l’escrime lui a donné de la confiance. «On vit le moment à fond et on ne regarde pas en arrière», décrit-il.

L’entraîneur de l’équipe nationale au fleuret masculin, Julien Camus, mentionne que les jeunes sont chanceux de côtoyer des gens de la trempe d’un Étienne Lalonde-Turbide.

«On a besoin de ces anciens athlètes olympiques qui, par leurs connaissances, font augmenter le calibre. Il faut tout faire pour les garder avec nous», dit-il, en souriant.

Même si les inscriptions ont commencé, on peut s’informer au centre afin d’obtenir un essai gratuit.

Plus d’infos: escrimegadbois.ca

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