Les passagers aériens, excepté ceux en provenance des États-Unis, devront se soumettre à un test de la COVID-19 lors de leur retour au Canada, et ce, peu importe qu’ils soient vaccinés ou non. C’est ce qu’a annoncé l’administration Trudeau lors d’un point de presse en fin d’après-midi, mardi.
En attendant la réception d’un test de dépistage négatif, les voyageurs devront s’isoler. Les résidents permanents qui rentrent au pays devront se soumettre à une quarantaine, et ce, même s’ils ont obtenu un résultat négatif. Ils seront testés de nouveau après huit jours, et devront se soumettre à une quarantaine d’un total de 14 jours.
Il n’est toutefois pas écarté que les États-Unis soient ajoutés à ces mesures, et ce, autant pour les transports aériens que terrestres. Une décision sera prise prochainement, puisqu’Ottawa veut d’abord consulter les provinces.
La mesure entrera en vigueur au cours des prochains jours, puisqu’une certaine préparation doit être entamée dans les différents aéroports du pays. Les provinces seront sollicitées dans l’implantation de ces mesures dans certains aéroports.
Trois pays s’ajoutent aux sept pays pour lesquels des restrictions frontalières ont été instaurées avec le Canada. Il s’agit de l’Égypte, du Nigeria et du Malawi. Tous les ressortissants ayant transité ou séjourné dans ces pays au cours des deux dernières semaines ne peuvent entrer au Canada.
On compte désormais 10 pays africains parmi cette liste, puisque l’Afrique du Sud, l’Eswatini, le Lesotho, le Botswana, le Zimbabwe, le Mozambique et la Namibie en faisaient déjà partie.