L’ancien vice-président de l’Association étudiante de l’Université McGill, Declan McCool, a conclu une entente à l’amiable avec les personnes et organisations qu’il poursuivait en diffamation dans une histoire de plainte pour agression sexuelle.
En novembre 2020, M. McCool avait lancé une poursuite de 1,5 M$, plus tard réduite à 1 M$, pour diffamation. Celle-ci visait l’étudiante à l’origine de la dénonciation anonyme pour agression sexuelle, l’Université McGill, deux associations étudiantes et trois de leurs membres, mais aussi le journal McGill Daily et trois de ses journalistes qui ont relayé la dénonciation. Les détails de l’entente à l’amiable n’ont pas été divulgués.
L’ex-leader étudiant avait réussi à faire appel du jugement lié à la plainte pour agression sexuelle.
La Students’ Society of McGill University (SSMU) avoue qu’elle a agi en fonction des informations connues à l’époque et qu’elle a involontairement porté atteinte à M. McCool, notamment en l’empêchant d’assumer son rôle de vice-président comme le stipulait son contrat signé en février 2020.
Même son de cloche de la part du journal McGill Daily, qui admet avoir traité la nouvelle à partir des informations qu’il avait à l’époque. Selon leur déclaration publique, le traitement du sujet aurait été différent aujourd’hui. Le journal termine son mea culpa en précisant que cette histoire ne se répètera pas à l’avenir.