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Comprenez-vous les assurances collectives?

Les assurances collectives sont souvent prisées par les employés. Or, ceux-ci n’en comprennent bien souvent pas le fonctionnement.

Vrai ou faux?

L’employeur et l’employé se partagent le coût des régimes de soins.

Vrai. En général, les employeurs demandent aux employés de contribuer au paiement de la prime d’assurance.

Il est seulement possible de bénéficier d’une couverture d’assurances trois mois après le début de l’emploi.

Faux. L’employeur décide des modalités d’adhésion au régime d’assurance qu’il offre à ses employés. Il peut décider de l’offrir dès le premier jour ou après six mois, aux employés permanents uniquement ou à tous.

Les soins dentaires sont assujettis à des franchises.

Vrai. Bon nombre d’employeurs demandent aux employés de verser une franchise (montant versé annuellement) ainsi qu’une quote-part (montant calculé en pourcentage de la facture) pour chaque réclamation.

Le plafonnement est courant pour les remboursements des frais d’ordonnance.

Vrai. La plupart des employeurs incluent désormais une coassurance à leur contrat d’assurance médicaments. Une coassurance est une quote-part exprimée en pourcentage de la facture que l’employé devra débourser lorsqu’il fait préparer une ordonnance.

On peut refuser l’assurance collective offerte au travail.

Faux. Lorsqu’un employeur offre une assurance collective, tous ses employés admissibles ont l’obligation d’y adhérer.

Si on n’a pas d’assurance médicaments privée, il est obligatoire de souscrire à celle du gouvernement.

Vrai. Au Québec, en vertu de la Loi sur l’assurance médicaments, tout citoyen doit être couvert par une assurance médicaments.

Les assurances collectives couvrent seulement les soins de santé, les soins dentaires et les soins optiques.

Faux. Outre ces couvertures, l’employeur inclura très souvent l’assurance vie, l’assurance décès et mutilation accidentels, ainsi que l’assurance salaire.

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Des nuances et du sur-mesure
En matière d’assurances collectives en milieu de travail, tout n’est pas noir ou blanc. «Il y a beaucoup de ton de gris, à l’image des centaines de types de contrats différents qui existent», explique Claude Di Stasio, vice-présidente aux affaires québécoises à l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes. Une chose est sûre, l’employeur n’a aucune obligation de mettre en place un programme d’assurances collectives, même s’il s’agit assurément d’une plus value pour les employés. Et si l’employeur choisit d’offrir des assurances, il peut y inclure ce que bon lui semble: les possibilités sont nombreuses!

«La réponse générale à toutes les questions est: ça dépend du contrat. C’est une phrase qui énerve un peu, parce qu’elle ne veut rien dire, mais c’est la vérité!» – Claude Di Stasio

Avec la collaboration du Mouvement Desjardins.

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