Les assurances collectives sont souvent prisées par les employés. Or, ceux-ci n’en comprennent bien souvent pas le fonctionnement.
Vrai ou faux?
Vrai. En général, les employeurs demandent aux employés de contribuer au paiement de la prime d’assurance.
Faux. L’employeur décide des modalités d’adhésion au régime d’assurance qu’il offre à ses employés. Il peut décider de l’offrir dès le premier jour ou après six mois, aux employés permanents uniquement ou à tous.
Vrai. Bon nombre d’employeurs demandent aux employés de verser une franchise (montant versé annuellement) ainsi qu’une quote-part (montant calculé en pourcentage de la facture) pour chaque réclamation.
Vrai. La plupart des employeurs incluent désormais une coassurance à leur contrat d’assurance médicaments. Une coassurance est une quote-part exprimée en pourcentage de la facture que l’employé devra débourser lorsqu’il fait préparer une ordonnance.
Faux. Lorsqu’un employeur offre une assurance collective, tous ses employés admissibles ont l’obligation d’y adhérer.
Vrai. Au Québec, en vertu de la Loi sur l’assurance médicaments, tout citoyen doit être couvert par une assurance médicaments.
Faux. Outre ces couvertures, l’employeur inclura très souvent l’assurance vie, l’assurance décès et mutilation accidentels, ainsi que l’assurance salaire.
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Des nuances et du sur-mesure
En matière d’assurances collectives en milieu de travail, tout n’est pas noir ou blanc. «Il y a beaucoup de ton de gris, à l’image des centaines de types de contrats différents qui existent», explique Claude Di Stasio, vice-présidente aux affaires québécoises à l’Association canadienne des compagnies d’assurances de personnes. Une chose est sûre, l’employeur n’a aucune obligation de mettre en place un programme d’assurances collectives, même s’il s’agit assurément d’une plus value pour les employés. Et si l’employeur choisit d’offrir des assurances, il peut y inclure ce que bon lui semble: les possibilités sont nombreuses!
«La réponse générale à toutes les questions est: ça dépend du contrat. C’est une phrase qui énerve un peu, parce qu’elle ne veut rien dire, mais c’est la vérité!» – Claude Di Stasio
Avec la collaboration du Mouvement Desjardins.