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Quatre erreurs à éviter avec les REER

À un mois de la date limite pour cotiser à un régime enregistré d’épargne-retraite (REER), trois planificateurs financiers nous éclairent sur les erreurs à éviter.

Cotiser à tout prix
Si le REER est un excellent moyen de réduire notre facture d’impôt, tout en faisant fructifier notre épargne à l’abri jusqu’à l’âge de la retraite, il n’est pas toujours judicieux de cotiser à tout prix.

«Après une moins bonne année, si on a tout de même de l’argent à investir, on peut se tourner vers le compte épargne libre d’impôt (CELI) et choisir un type d’investissement qui permettra d’y avoir accès en cas de besoin», explique Sophie Sylvain, du Mouvement Desjardins.

Déduire de façon automatique
Et si on décide de cotiser, même si notre taux d’imposition marginal est peu élevé, il est tout à fait possible de conserver nos précieuses déductions.

«Avoir une plus grande possibilité de cotisation ne mène pas à une obligation de déduire le montant complet de notre revenu dans l’année courante. Les déductions peuvent être utilisées dans des années ultérieures afin de bénéficier d’un plus grand différentiel sur notre facture d’impôt», confirme Boyan Ivanov, de la Banque de Montréal.

«Ainsi, l’argent cotisé commence déjà à fructifier à l’abri de l’impôt», continue Mme Sylvain.

Cotiser à la dernière minute
Selon un sondage de la Banque TD, 60% des Canadiens attendent les deux dernières semaines de février pour cotiser à leur REER.

«On pense souvent qu’on a le temps. Pourtant, investir tôt est un facteur de succès et sera plus payant à long terme», soutient Mme Sylvain.

M. Ivanov estime également que contribuer à un REER avec un programme d’épargne continue encourage de bonnes habitudes quant à la planification de son budget.

Ne pas diversifier ses placements
C’est sans compter que contribuer régulièrement à son REER permet également une meilleure répartition de ses placements.

«On profite ainsi de la fluctuation du marché, indique Jerry Mésidor, de la Banque Royale. En cotisant 300$ par mois, on peut par exemple avoir trois fonds différents.»

«Quand on investit à long terme, il ne faut pas non plus faire l’impasse sur les titres de croissance. Ceux-ci vont apporter de la diversification et entrainer un meilleur rendement, conseille Mme Sylvain. Si notre rendement annuel ne suit pas le taux d’inflation, on perd alors du pouvoir d’achat.»

«Sans oublier que le cotisant doit lui aussi veiller à augmenter ses contributions selon l’inflation», conclut M. Mésidor.

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