Un cheval de Troie haut de cinq mètres s’est retrouvé devant les bureaux du ministre du Commerce extérieur, Jean-François Lisée, mardi midi.
Le coup de théâtre a été orchestré par les organisations du Réseau québécois sur l’intégration continentale (RQIC), qui souhaitaient attirer l’attention sur le secret qui entoure les négociation de l’Accord économique et commercial global (AÉCG) entre le Canada et l’Union européenne.
Le RQIC craint que l’accord de libre-échange entre le Canada et l’UE accroisse «le pouvoir des investisseurs étrangers au détriment des institutions démocratiques» du Québec.
«C’est carrément le modèle de développement du Québec qui est en jeu, a affirmé Pierre-Yves Serinet, coordonnateur du Réseau québécois sur l’intégration continentale (RQIC). Tel que négocié actuellement par le gouvernement du Québec, l’accord menace notre souveraineté économique, politique, sociale, culturelle, environnementale, énergétique et alimentaire.»