Anjou

Anjou a maintenant un plan d’action contre la COVID-19

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Alors que la pandémie entre dans une troisième vague au Québec, les organismes communautaires d’Anjou se mobilisent et mettent en place un plan d’action pour tenter d’endiguer la propagation de la COVID-19 dans l’arrondissement, devenu récemment l’un des secteurs montréalais les plus touchés par la maladie.

D’ici la mi-avril, une équipe de 12 agents sillonnera l’arrondissement pour sensibiliser les citoyens aux mesures de protection contre la COVID-19 ainsi qu’aux services d’aide. L’équipe aura notamment la tâche d’identifier les personnes qui ne sont pas encore vaccinées afin de les accompagner sur les sites de vaccination.

Ce plan se prépare alors que le nombre de cas est toujours élevé. Entre le 16 et le 22 mars, Anjou a affiché le taux de 159 cas par 100 000 habitants. Durant cette période, seuls Côte-Saint-Luc (216) et Hampstead (186) ont affiché une proportion plus élevée.

«Notre taux est quasiment comparable à ce qu’on avait au summum de la deuxième vague», a alerté Francis Gagnon, du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l’Est-de-Montréal, en marge du dévoilement du plan d’action, le 23 mars dernier.

Quatre axes

Cette nouvelle stratégie qui vise à combattre le virus localement, s’articule autour de quatre axes, a expliqué Robert Lalancette, directeur général de la table de quartier Concertation Anjou.

En bref, les organismes veulent mieux coordonner les ressources, augmenter la communication auprès des citoyens, appuyer les efforts de dépistage et de vaccination, ainsi que soutenir les aînés, les personnes à risque et les malades de la COVID-19.

En ce qui concerne la coordination des ressources, le mandataire du projet est Concertation Anjou. Ce dernier travaille avec un comité de pilotage au sein duquel on retrouve l’arrondissement d’Anjou et le Centre intégré de santé et de services sociaux (CIUSSS) de l’Est-de-l’Île-de-Montréal.

Trois organismes veilleront aux efforts de sensibilisation. Opération surveillance Anjou fera des visites de porte-à-porte et le Service d’aide et de référencement aîné (Sara d’Anjou) sensibilisera les aînés dans les résidences et les HLM. Il tiendra aussi des kiosques d’information ainsi que des conférences virtuelles sur les consignes sanitaires et la vaccination.

La Maison des jeunes d’Anjou et le YMCA seront dépêchés auprès des jeunes. «Il y aura une intervenante pour travailler auprès de la clientèle du secondaire pour aider les jeunes qui ont été durement atteints par la pandémie au niveau de leur moral, du stress et de la gestion de l’année scolaire», ajoute M. Lalancette.

L’appui au dépistage et à la vaccination sera orchestré par le Carrefour Solidarité Anjou (CSA) et le Sara d’Anjou. Ces organismes travailleront pour assurer la prise des rendez-vous, l’accompagnement et le transport des aînés vers les lieux de vaccination et de dépistage.

Le soutien aux aînés, aux personnes à risque et aux malades de la COVID sera confié principalement au CSA. Il offrira, entre autres, de l’accompagnement à la clientèle dite isolée et l’aidera à satisfaire les besoins essentiels comme faire l’épicerie et remplir les formulaires pour l’aide alimentaire.

Le Plan d’action COVID se terminera à la fin du mois de juillet. Le coût est évalué à 160 000$.  Les fonds proviennent essentiellement de la Fondation familiale Trottier, la Fondation Mirella et Lino Saputo et la Fondation Molson. Le Secrétariat à la région métropolitaine versera 10 000$.

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