Montréal

Le Globe and Mail fait l’éloge de Montréal, du vélo et de Valérie Plante

La mairesse Valérie Plante devant une affiche montrant le Réseau express vélo.

La mairesse Valérie Plante lors de la présentation du Réseau express vélo en 2019.

Dans un éditorial publié lundi matin, le quotidien The Globe and Mail fait l’éloge de la Ville de Montréal et des initiatives de sa mairesse, Valérie Plante, notamment dans la promotion du vélo.

«Il y a quinze ans, l’emblème de Montréal était le nid-de-poule. Chaque fois qu’un conducteur franchissait un cratère dans l’asphalte, on aurait dit qu’il s’agissait d’un rappel de la corruption, de la mauvaise gestion et du malaise d’une métropole fanée», peut-on lire en début d’article.

«Aujourd’hui… il y a encore beaucoup de nids-de-poule dans les rues de Montréal», concède l’article. Mais – et c’est le cœur de l’éditorial – depuis l’arrivée de Valérie Plante à la mairie, les pistes cyclables seraient devenues le nouveau symbole de la ville.

Selon le quotidien anglophone, les autres villes du Canada devraient s’inspirer et «prendre note» du renouveau urbain propre à la ville de Montréal et axé sur le vélo.

Une vision «verte et européenne»

Selon le Globe and Mail, une des politiques déterminantes du premier mandat de Valérie Plante est sans aucun doute le projet du Réseau express vélo (REV) et ses 184 km de pistes cyclables.

«Cela a été un succès, produisant même un problème inattendu et assez merveilleux: les embouteillages de vélos», mentionne au passage l’éditorial du Globe and Mail.

Selon le journal, ces pistes cyclables représentent parfaitement la vision «verte et européenne» du parti de Mme Plante, Projet Montréal. Ainsi, en plus de faciliter la mobilité, les réseaux cyclables permettent également d’assurer une accessibilité au centre-ville en plus de contribuer à freiner l’étalement urbain.

Un souci de l’esthétisme

Outre le développement de voies cyclables à Montréal, le Globe and Mail salue également les nombreux projets d’infrastructures mis sur pied par l’administration Plante ainsi que le souci d’esthétisme qui s’en dégage.

La piétonnisation de l’avenue Mont-Royal, le mobilier urbain fantaisiste, les jardinières publiques: tous ces projets contribuent grandement à maintenir la ville attrayante, selon le quotidien. «Appelez-les fioritures si vous voulez, mais les jeunes professionnels sont moins susceptibles de fuir une belle ville», conclut l’article.

Au moment d’écrire ces lignes, l’administration Plante n’avait pas encore réagi à l’éditorial du Globe and Mail.

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