Le Planétarium a accueilli son 100 000e visiteur mercredi, un peu moins de trois mois après son inauguration en avril.
«On est en avance sur nos prévisions, a lancé le directeur du Planétarium, Pierre Lacombe, tout sourire. On s’attend à recevoir 400 000 personnes d’ici Noël.»
Depuis l’ouverture, une clientèle hétéroclite composée de passionnés d’astronomie, des amateurs de musées ou de simples curieux sont venus voir les expositions et les deux spectacles, a expliqué M. Lacombe.
«Il y a un engouement à l’ouverture de chaque musée et cet engouement est toujours là, même trois mois après l’ouverture, a-t-il ajouté. Les journées sont bien remplies. Tous les week-ends, nous affichons complet dès 13h pour les spectacles de l’après-midi.»
L’été devrait d’ailleurs amener une nouvelle clientèle de touristes étrangers et de l’extérieur de Montréal ainsi que des enfants des camps de jour qui ont commencé à faire sentir leur présence.
«Certains pourraient dire que la météo nous a aidés, mais on sent une très belle énergie, a-t-il indiqué. Les gens combinent aussi avec les activités autour, ils ne viennent pas seulement quand il pleut.»
M. Lacombe a aussi rappelé que le spectacle «De la Terre aux étoiles», où le spectateur voyage de la Terre aux étoiles avec un animateur, évolue aussi au fil des saisons, à mesure que le ciel change.
«Depuis l’ouverture, il a subi trois modifications pour incorporer de nouveaux éléments», a-t-il précisé.
La présentation Continuum, créée par le duo Michel Lemieux et Victor Pilon sur la musique de Philip Glass, fera place pour sa part à une toute nouvelle mouture l’année prochaine. Les organisateurs n’ont toutefois pas voulu donner plus de détails.
100 000e
Maude Beaulé et son adolescent, Hubert Bourré, ont permis au Planétarium de franchir le cap des 100 000 visiteurs, mercredi.
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Ils ne s’attendaient pas du tout à être accueillis par des médias, eux qui profitaient d’une journée de vacances avant le début de la saison des camps de jours pour faire le plein d’étoiles, la passion du jeune Hubert.
«C’était magnifique, ont-ils dit en sortant du spectacle Continuum. On a l’impression d’avancer dans l’espace, de tomber.»