Montréal

Coderre veut que les communautés religieuses «dénoncent et signalent» l’extrémisme

Le maire de Montréal, Denis Coderre, a ouvert le «dialogue et l’échange d’informations» avec des leaders religieux, et leur a demandé entre autres de «dénoncer et signaler» des fidèles qui sont susceptibles de se radicaliser.

Une discussion a eu lieu mercredi à huis clos entre le maire, des membres du comité exécutif et une quinzaine de leaders spirituels de tous horizons, où M. Coderre a fait part de quelques demandes à l’égard des communautés religieuses.

«[M. Coderre] a parlé de l’importance des leaders religieux de prêcher les valeurs du Canada et du Québec, et de dénoncer et de révéler l’extrémisme religieux», a affirmé le rabbin Reuben Poupko, qui s’est dit très satisfait de la rencontre.

«[Le maire] leur a dit ‘si vous remarquez quelque chose, soyez à l’aise de venir nous en parler’», a expliqué l’attachée de presse de M. Coderre, Catherine Maurice. Elle ajoute que M. Coderre aimerait que les communautés religieuses «en informent les autorités» si jamais elles constatent qu’un membre se radicalise.

Flanqué des leaders spirituels lors d’un point de presse après la rencontre, le maire a affirmé que tous voulaient envoyer un «message commun, que c’est tolérance zéro contre le fanatisme et la violence».

M. Coderre a annoncé qu’il mettrait sur pied un comité de travail sur la question, et que des «rencontres informelles» auraient désormais lieu avec les leaders religieux deux ou trois fois par année. « [Le but est] de voir un petit peu ce qui se passe dans leurs milieux, a-t-il déclaré. Le rôle du maire est […] de s’assurer de savoir ce qui se passe sur le terrain et d’avoir des discussions ouvertes.»

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