L’élection partielle du district Robert-Bourassa coûtera deux fois plus par électeur que celle, en 2012, à Vieux-Rosemont. Il y a pourtant sept fois moins d’électeurs dans le district d’Outremont.
Le comité exécutif de la Ville de Montréal a déclaré, le 21 janvier, que le budget débloqué pour l’élection partielle pour le district de Robert-Bourassa est de 113 742$.
District plus petit : élection plus coûteuse
Le coût d’une élection partielle par citoyen est plus élevé lorsque la taille d’un district électoral est petite, confirme le porte-parole d’Élections Montréal, Pierre G. Laporte.
Lors de l’élection partielle du district Vieux-Rosemont, en 2012, une zone composée de 25 28 électeurs, le coût total de l’élection fut de 427 329$. Ce qui équivaut à près de 16$ par électeur.
Dans le cas actuel, le district Robert-Bourassa compte 3431 électeurs, soit sept fois moins de personnes susceptibles de voter. Pourtant, le coût est deux fois plus grand. Soit de 33$ par électeur.
«Ce n’est pas anormal. Il faut comprendre qu’il y a un certain nombre de coûts dans le budget qui sont les mêmes, peu importe la taille du district», précise M. Laporte.
«Coûts incompressibles»
«Il y a des coûts qui sont incompressibles. Il y a du personnel qu’il faut engager pour toute la période de l’élection, peu importe qu’il y ait 3000 ou 25 000 électeurs», explique Pierre G. Laporte.
Les coûts ne s’amortissent pas de la même façon, dans un district plus petit, fait-il savoir, et cela «est tout à fait normal».
Même si le personnel mobilisé est moindre, les coûts de révision de la liste électorale ainsi que les coûts d’impression, les cartes de rappels et les avis envoyés aux citoyens «deviennent plus chers à l’unité», relate-t-il.
Lors des élections municipales de novembre 2013, avec près de 1 100 000 citoyens inscrits sur la liste électorale, le coût a été de l’ordre de 12-13$ par citoyen, fait noter le porte-parole d’Élections Montréal.