Les organisateurs et partenaires de la deuxième édition du printemps numérique qui s’est clôt mercredi soir se sont réjouis d’une participation qui a plus que doublé par rapport à l’an dernier, attirant environ 280 000 personnes.
L’événement, qui regroupe un large éventail d’intervenants du milieu numérique, avait d’ailleurs multiplié son offre, passant de 77 à 150 activités proposées. Espaces interactifs, performances visuelles, musique électronique et productions 3D étaient notamment à l’honneur de ce rendez-vous qui a servi de vitrine à des producteurs et diffuseurs numériques comme la Société des Arts technologiques (SAT) et les festivals MUTEK et Sight & Sound.
Outre les productions artistiques qui l’ont ponctué, Printemps numérique aura aussi été l’occasion de revisiter l’urbanisme de Montréal. Des équipes multidisciplinaires ont par exemple imaginé de nouveaux prototypes en s’inspirant du dôme de l’Île Sainte-Hélène ainsi que de la Biosphère.
«Nous sommes en voie de positionner Montréal comme capitale mondiale de la créativité numérique, s’est enthousiasmé Richard Deschamps, premier vice-président de la Conférence régionale des élus (CRÉ) de Montréal, laquelle avait lancé le projet.
«L’intérêt des grands médias s’est considérablement accru, a-t-il poursuivi dans son discours de clôture du Printemps numérique. On y a parlé d’un véritable déferlement d’activités en créativité numérique et d’un engouement du public, ce qui se comprend facilement compte tenu du haut calibre de nos artistes.»