OTTAWA — Deux ministres du gouvernement Trudeau passeront les prochains jours aux États-Unis pour convaincre les élus américains de l’importance de la relation commerciale entre le Canada et leur pays.
Ces visites se dérouleront un peu plus de deux semaines avant la sixième ronde de négociations de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), qui s’amorcera le 23 janvier à Montréal.
Le ministre l’Agriculture, Lawrence MacAulay, passera le week-end au Tennessee pour le congrès annuel de l’American Farm Bureau Federation, un organisme national qui représente les agriculteurs américains. Son message se rendra peut-être aux oreilles du président américain Donald Trump, puisque celui-ci doit y prononcer un discours.
Le ministre de la Sécurité publique, Ralph Goodale, se rendra quant à lui au Kentucky jeudi pour participer à la 23e Journée de la Chambre de commerce de cet État. Cet événement annuel rassemble un grand nombre de représentants du monde des affaires et de la classe politique.
M. Goodale doit rencontrer le gouverneur du Kentucky, Matt Bevin, le secrétaire du département du Développement économique, Terry Gill, celui de la Justice et de la Sécurité publique, John Tilley, le commissaire de l’Agriculture, Ryan Quarles, et l’ambassadrice des États-Unis au Canada, Kelly Craft.
L’opération charme du gouvernement Trudeau entamée au printemps dernier pour sauver l’ALÉNA se poursuit donc en 2018. Les ministres Goodale et MacAulay feront valoir que quelques centaines de milliers d’emplois dans ces deux États dépendent du commerce avec le Canada. Le quart des exportations du Kentucky sont destinées au marché canadien, selon le ministère des Affaires mondiales.