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Gabriel Nadeau-Dubois: Québec solidaire garde la porte ouverte pour l’avenir

Québec solidaire ne courtisera pas Gabriel Nadeau-Dubois, mais garde la porte ouverte à une éventuelle candidature de sa part.

Ce matin, M. Nadeau-Dubois a annoncé sa démission en tant que porte-parole de la Coalition large de l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE). Dans une lettre, il a indiqué vouloir prendre du repos à la suite de cette crise étudiante qui perdure depuis plusieurs mois.

L’attaché de presse de Québec solidaire, David Dubois, n’a pas nié l’intérêt du parti pour l’ex-leader étudiant.

«On a toujours eu la plus grande admiration pour Gabriel et les leaders des associations étudiantes. Par contre, M. Nadeau-Dubois a indiqué qu’il prendra du recul par rapport à tout ce qui s’est passé. Nos candidats sont déjà tous choisis alors ce ne sera certainement pas pour cette élection-ci. Si un jour Gabriel prend une décision en ce sens, il saura où nous trouver.»

L’un des porte-parole du parti, Amir Khadir, en a profité pour lancer une flèche au Parti libéral.

«Gabriel Nadeau-Dubois s’est levé pour contester une mesure injuste et une loi spéciale illégitime. Pour avoir exercé son droit démocratique, il a subi l’arrogance et le mépris d’un Parti libéral corrompu qui a bafoué nos institutions. L’acharnement de plusieurs ministres libéraux vis-à-vis de ce garçon de 21 ans est inacceptable», a avancé le député et candidat dans Mercier.

La FEUQ et FECQ soulignent son départ
Les représentants de la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et de la Fédération étudiante collégiale du Québec ont pour leur part salué le travail accompli par leur ancien collègue.

«Nous tenons à souligner l’implication et le travail qui fut accompli par Gabriel au cours des derniers mois. Sa décision est surprenante, mais nous comprenons les raisons de son départ. Rarement des associations étudiantes ont dû faire face à un gouvernement aussi méprisant et irrespectueux de sa jeunesse. Gabriel a été victime d’attaques personnelles», a déclaré la présidente de la FECQ, Éliane Laberge.

«À un moment donné, le premier ministre accusait Gabriel d’être responsable de tous les maux et ça m’avais lourdement choqué. On (Martine et Gabriel) n’a pas toujours été d’accord sur tout, mais nous sommes allés au front ensemble», a de son côté indiqué la présidente de la FEUQ, Martine Desjardins, lors d’une entrevue à la radio.

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