Québec veut s’assurer que les camps de jour privés roulent à plein régime cet été. Le gouvernement provincial a confirmé mardi la mise sur pied d’un fonds «pouvant aller jusqu’à 11 M$» adressé à ces établissements.
Ce faisant, les élus de la Coalition avenir Québec veulent ouvrir les portes des camps de jour au «maximum d’enfants». Les modalités de cette aide financière «seront définies ultérieurement», a indiqué mardi la ministre déléguée à l’Éducation, Isabelle Charest.
«Ça correspond exactement à la demande que l’Association des camps du Québec (ACQ) nous a faite», a observé lundi la ministre déléguée Charest.
L’ACQ avait envoyé une lettre au premier ministre François Legault la semaine dernière pour faire part de ses inquiétudes quant au potentiel de réouverture des camps sans nouvelles sommes d’argent. Mardi, l’organisme s’est montré satisfait de la réponse provinciale.
«L’aide accordée sera suffisante pour assurer les coûts supplémentaires liés aux nouvelles mesures encadrant la réouverture des camps», a indiqué l’Association dans un communiqué de presse.
Uniquement adressée aux organismes à but non lucratif et aux camps privés, l’aide financière permettra notamment de procéder au recrutement de moniteurs et d’éponger les coûts engendrés par la pandémie.
Conscient des problèmes «d’accès à l’infrastructure» auxquels les propriétaires font face, Québec permettra aussi aux camps d’utiliser certains locaux d’écoles au cours de la saison estivale. Mme Charest croit que ces mesures assureront un meilleur «respect des mesures de distanciation sociale».
«C’était primordial de venir en aide aux camps, afin qu’un maximum d’enfants puisse y avoir accès cet été.» – Isabelle Charest, ministre déléguée à l’Éducation
Québec évalue qu’«environ 144 sites» pourront bénéficier des sommes débloquées.
Les camps doivent rouvrir le 22 juin, au premier lundi suivant la fin de l’année scolaire.
Camps municipaux
Les camps municipaux devront attendre un peu avant de savoir comment ils seront épaulés. Québec maintient être dans un processus d’analyse des «impacts financiers de la COVID-19» sur les municipalités du Québec.
«Toutes les municipalités ont été informées par lettre que les coûts supplémentaires associés à la tenue des camps municipaux seraient considérés lors de cet exercice», a ajouté Mme Charest.
En temps normal, les camps municipaux enregistrent autour de 200 000 inscriptions par année.