Il y a eu 61 noyades à l’échelle de la province en 2022, selon les données de la Société de sauvetage. Pour elle, ces chiffres représentent un retour à la «normale», c’est-à-dire à un retour à un niveau prépandémique. À titre comparatif, la Société de sauvetage avait comptabilisé 81 noyades en 2021, 95 en 2020 et 58 en 2019.
«Depuis le début de la pandémie, nous avons pu constater une augmentation des décès liés à l’eau. Heureusement, nous pouvons espérer que le tout est désormais derrière nous puisque le bilan de 2022 nous le confirme», indique le directeur général de la Société de sauvetage Raynald Hawkins.
Pour l’année 2022, la Société de sauvetage rapporte 2 noyades durant la période hivernale, 22 noyades au printemps, 32 noyades l’été et 5 noyades en automne.
Sur l’ensemble de ces noyades, 79% étaient des hommes et 21% des femmes. En 2021, ces proportions respectives étaient de 92% et de 8%.
«On est fiers de constater que nos messages ont été entendus. Nous nous devons cependant de poursuivre nos efforts afin que les Québécoises et Québécois connaissent, reconnaissent et continuent d’adopter des comportements sécuritaires lors de leurs activités aquatiques, peu importe le milieu aquatique», ajoute M. Hawkins.
Les noyades qui ont marqué l’année 2022:
– En hiver, un adolescent de 12 ans a perdu la vie après avoir chuté d’une falaise à Pont-Rouge pour se retrouver dans les eaux glaciales de la rivière Jacques-Cartier.
– Au printemps, une tentative de sauvetage a viré au drame dans la rivière Saint-Charles, alors qu’une femme en détresse s’est retrouvée emportée par le courant. Son accompagnateur a lui aussi été emporté par le courant en tentant de la sauver.
– L’été, une adolescente de 14 ans a perdu la vie après avoir glissé dans une glissade qui se déversait dans un petit lac artificiel d’un parc aquatique.
– À l’automne, la surface glacée du lac Fournière a cédé alors que trois personnes étaient à bord d’un VTT. Un homme et un bambin ont été secourus des eaux glacées, mais une femme y a laissé sa vie.