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La commissaire de la GRC quitte ses fonctions

Brenda Lucki, 24e commissaire de la GRC

Alexis Drapeau-Bordage, Matéo Gaurrand-Paradot

La 24e commissaire de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), Brenda Lucki, a annoncé son départ à la retraite le 17 mars prochain. Mme Lucki avait fait face en novembre dernier à des critiques du gouvernement fédéral selon ce qu’avaient confié des sources au Globe and Mail.

La décision de partir «n’a pas été facile», explique-t-elle dans un communiqué, ajoutant qu’elle est «infiniment fière d’avoir eu la chance de diriger cette institution et d’observer personnellement le formidable travail qu’accomplissent chaque jour ses employés d’un océan à l’autre ainsi qu’à l’étranger».

Elle ajoute d’ailleurs qu’il s’agit d’un des courriels les plus compliqués à rédiger de sa carrière. La commissaire a été la cible de critiques sur sa gestion de la fusillade de masse en Nouvelle-Écosse en 2020 et du convoi des camionneurs à Ottawa en 2022.

Elle a d’ailleurs été citée à comparaitre dans les enquêtes sur ces deux évènements et la gestion qu’elle en a fait. Les doutes sur ses capacités avaient ainsi rendu la reconduction de son mandat incertaine.

Avec cette annonce, Mme Lucki met ainsi fin aux doutes, son mandat prendra fin au printemps, après cinq ans de services, sans être reconduit. Brenda Lucki avait été assermentée en 2018. Elle est la première femme à avoir dirigé la GRC. À son entrée en poste, elle a été chargée de moderniser l’institution, en plus de résoudre des problèmes internes.

Revenant sur son parcours, elle se dit fière du travail fait pour «accroître la responsabilisation, réduire le racisme systémique, rendre notre milieu de travail sûr et équitable, et faire progresser la réconciliation avec les peuples autochtones».

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