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Risque de cancer accru pour les personnes vivant près d’une station d’essence

Une station-service à l'angle du boulevard Saint-Laurent et de l'avenue Bernard.

Les rejets de benzène, une composante de l’essence, qui proviennent des stations-service augmentent les risques de cancer chez les personnes vivant à proximité, prévient Santé Canada.

Dans un rapport publié en mars dernier, l’instance gouvernementale a conclu que les déchargements par camion-citerne de l’essence dans les réservoirs de stockage, qui ont un effet à court terme, et ceux rejetés par l’évaporation à plus long terme, menacent la santé des résidents.

Ces effets se font sentir «à des distances pouvant atteindre environ 70 mètres à 300 mètres du pourtour d’une station-service, en fonction du débit de carburant», peut-on lire dans le rapport. Les résidents se trouvant à 20 mètres sont particulièrement à risque.

Le benzène a été classé comme cancérogène pour l’humain par le gouvernement du Canada en 1993. Le gouvernement prévient aussi qu’une exposition à ce gaz pendant le déchargement d’un camion-citerne «pourrait présenter un risque élevé» pour les femmes enceintes et leurs fœtus.

Certaines mesures d’atténuation existent déjà, par exemple pour tenter de récupérer les vapeurs des stations-service. Pour un camion-citerne, il est estimé que 50 à 90% des vapeurs du déchargement peuvent être récupérés ainsi, et jusqu’à 99% si les tuyaux sont munis de soupapes à pression-dépression.

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