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SNC-Lavalin en mode lobbyiste

La firme d’ingénierie québécoise SNC-Lavalin s’est officiellement inscrite au registre des lobbyistes du Québec.

La compagnie a été éclaboussée par de nombreux scandales dernièrement: l’ex-PDG a été accusé de fraude, un ex-vice-président est incarcéré en Suisse et un autre vice-président a admis devant la commission Charbonneau avoir fait du financement politique illégal.

SNC-Lavalin veut «sensibiliser» le gouvernement du Québec et différents organismes publics à «l’importance de permettre à des entreprises comme SNC-Lavalin de participer aux grands projets structurants au Québec, afin de favoriser dans ses orientations le maintien d’une expertise en ingénierie-construction basée au Québec et la faire rayonner sur les marché (sic) mondiaux.»

Dix personnes ont été inscrites comme lobbyistes et pourront approcher 14 titulaires de charges publiques comme l’Agence métropolitaine de transport, le ministère des Transports, le ministère des Affaires municipales, la Société de transport de Montréal (STM) et Hydro-Québec.

SNC-Lavalin devrait aussi discuter avec l’Autorité des marchés financiers, qui peut écarter les entreprises des appels d’offres publics.

La Banque mondiale et l’Agence canadienne de développement international (ACDI) ont par ailleurs interdit à la firme de participer à leurs appels d’offres pour une période de 10 ans.

SNC-Lavalin œuvre dans l’ingénierie, la construction, la gestion et le financement de projets dans divers secteurs, notamment l’agroalimentaire, le biopharmaceutique, les hydrocarbures, les produits chimiques, l’environnement, les grands travaux de génie civil, le transport en commun, les mines et la métallurgie, l’énergie et la gestion de l’eau.

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