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Une lumière au bout du tunnel

Avec Léo Bureau-Blouin qui vient de prendre la tête de son conseil de jeunes, le Parti Québécois vient de s’offrir une première  bonne nouvelle depuis fort longtemps. Nombreux – moi le premier – sont ceux qui étaient convaincus que le navire souverainiste allait sombrer pour de bon dans une presqu’indifférence généralisée. Là, on ne dit pas que ça ne risque plus d’arriver mais il est clair qu’un coup de barre capital vient d’être donné.

Ce n’est pas autant la seule présence de Léo Bureau-Blouin qui annonce des jours meilleurs pour le Parti mais la clarté de ses propos et de ses intentions pour la suite des choses. Des mots comme «convaincre», «expliquer», «renouveler», «repositionner»… On ne se souvient pas de la dernière fois qu’on les a prononcé au PQ. Ça fait changement avec ce que la formation prônait depuis si longtemps, à savoir, le silence sur l’essence même de son programme tout en ayant la naïve conviction que tout était parfait et que le message allait tout naturellement faire son chemin dans la population. Avec cette attitude nouvelle, Léo Bureau-Blouin provoque une cassure nette et sans équivoque avec ce qui a fini par causer la catastrophe du 7 avril dernier. Et la reconnaissance qu’il y a beaucoup de travail à faire pour reconstruire la patente.

Va t-il réussir son pari? Rien n’est moins certain. Mais il y a enfin un moins de 30 ans qui décide de prendre la place qui lui revient au sein de cette formation où certains membres de l’aile jeunesse commençaient à avoir des cheveux gris… Déjà, sa prise de distance avec le discours agressif et pour le moins déconnecté du nouveau chef du Bloc Québécois Mario Beaulieu fait beaucoup de bien à entendre.

Ça fait des années que ce sont les belles-mères qui secouent les branches au sein du Parti Québécois. Le temps est peut-être venu de laisser les neveux tasser les mononcles de la place…

Amusez-vous les amis, le terrain de jeu est libre.

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Vous, avez-vous déjà eu mal?  Physiquement mal s’entend. Genre, une vraie douleur qui vous fait imaginer le pire des scénarios? Ben sachez qu’à comparer à ce que semble ressentir un joueur de soccer qui se tord par terre comme si on l’avait épluché vivant, votre expérience doit être bien insignifiante… Sans blague, même si on trippe fort sur la Coupe du Monde, c’est donc ben ridicule ces niaiseries-là de faux-gros-bobo. Comme le dit le proverbe: qui trop en mets, mal convainc…

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Andrei Markov vient de signer pour les trois prochaines années.  Oui oui, je le sais, c’est une saison de trop.  La direction des Canadiens aussi le sait.  Markov lui-même doit s’en douter.  Mais bon, c’est le bonus à payer à un gars qui a passé TOUTE sa carrière dans l’uniforme des rouges (c’est rare) et qui a surtout été là pendant toutes les saisons de schnoutte qui semblent maintenant si loin derrière…

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En terminant, permettez-moi de vous souhaiter une belle St-Jean-Baptiste.  Désolé, si le concept de Fête nationale me convient parfaitement, le nom qui m’est resté collé, c’est celui de la St-Jean. Ce qui fait que BONNE ST-JEAN à tout le monde: les «de souche», les anglos qui sont ici depuis longtemps, les amérindiens qui y sont depuis encore plus longtemps ainsi que ceux et celles qui ont choisi de vivre au Québec, ne serait-ce que depuis une semaine. On aura beau s’auto flageller régulièrement et parfois se traiter de tous les noms, on forme quand même un beau groupe.

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