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Quelques casseroles sur le réchaud…

L’automne s’annonce chaud. Nul besoin d’un thermomètre pour deviner ça, il n’y a pas que notre soupe qui fera des bouillons au cours des mois qui viennent.

Vous vous souvenez du concert des casseroles du printemps 2012? Eh ben, vous n’avez pas fini de l’entendre en rappel au cours des prochains mois. Et ça va être assez laid quand la marmite va sauter, rendu au grand climax.

Pas mêlant, t-o-u-t le monde semble en avoir jusque-là. Et, ce qui est plus particulièrement inquiétant, c’est que tout le monde semble en maudit après tout le monde. Y’a les syndiqués qui en ont contre l’État et son gouvernement bien déterminé à poursuivre ses mesures d’austérité. En même temps, y’a les travailleurs sans pension qui ne veulent plus rien savoir de contribuer au fonds de retraite des salariés de la fonction publique. De leur côté, y’a les profs qui se demandent quel autre outil on leur enlèvera, déjà qu’ils ont de la misère à offrir le minimum aux élèves, au public comme au privé. Et que dire du personnel dans les hôpitaux qui n’en voit plus le bout et qui devra bientôt avoir recours à ses propres services tant il est épuisé.

L’argent circule de moins en moins, l’immobilier est au point mort et les commerces ferment à tour de bras (psst, M. Ferrandez, sans blague, ça fait dur sur Mont-Royal…). Et ces maudites infrastructures qui n’en finissent plus de péter encore et toujours de partout.

Le pire dans tout ça, c’est que dans ce qui semble être une grande discorde, tout le monde a raison. Ou, si vous préférez, personne n’a tort. Comme si on n’était pas déjà assez mêlés de même… L’adversaire n’est plus unique, s’agit de choisir son ennemi, la grande chamaille est sur le point de commencer. La symphonie des casseroles, on l’entend déjà gronder, résonnera encore plus fort qu’il y a deux ans si ça se peut.

Sortez vos bouchons, désolé pour les sensibles de la feuille, ce coup-ci, nul n’y échappera. Le tintamarre du grand ras-le-bol, on ne peut jamais l’étouffer.

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Le PQ se cherche un chef. Ça, tout le monde est au courant. On sait même déjà qui ce sera. Cela étant dit, pendant qu’ils font semblant de se chercher un leader, les élus du PQ pourraient-ils aussi remplir leur mandat de député de l’opposition? À part Agnès Maltais, on dirait qu’il n’y a personne qui surveille les agissements du parti d’en face. Pourtant pas la matière qui manque, me semble…

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Vu (enfin) : Being at home with Claude présenté jusqu’au  18 octobre au TNM. Un mot : majeur. Tout y est majeur. Les performances de Benoit McGinnis et de Marc Béland, le texte de Dubois, l’étouffante tension… Oui, majeur, voilà le bon mot.

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Peter Budaj et Francis Bouillon sont partis. Si le premier était un bon gars de vestiaire, selon ce que l’on en sait, le second était un méchant bon gars tout court. Totalement dédié à sa tâche. S’il y en a un à qui on ne pourra jamais rien reprocher, c’est bien lui.

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Vous avez vu notre P.K. à Tout le monde en parle? «Un Monsieur» qu’aurait dit ma mère…

Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.

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