Non, mais qu’est-ce que je suis content de vous retrouver! Si on était dans une pub de jus d’orange, j’aurais presque envie de vous dire que, deux semaines sans vous, c’est comme passer une journée sans soleil! Troulaidou, mon Dieu que le monde est fou, Oh my God, que le monde est donc blood…
Je vous vois ce matin, la tête remplie de projets lumineux et le chemin du cœur pavé de bonnes intentions. Bravo! Aux autres les résolutions stériles, pour votre part, vous avez choisi d’y aller avec les vraies affaires.
Afin d’alléger l’ambiance, vous avez décidé d’être bien plus positifs dans vos propos et beaucoup plus tolérants face à ce que vous aimez moins. La preuve, vous avez chialé contre le Bye Bye pendant à peine une journée alors que l’an passé, votre crise avait duré pas loin de 24 heures…
Vous avez aussi décidé de passer plus de temps avec les vôtres et bien moins en compagnie de vos amis facebookiens. Pour être sûrs que ça soit su de tous, vous avez bien pris soin de l’inscrire en majuscules sur votre page perso pas plus tard qu’hier soir.
Dans le même ordre d’idées, en partant du principe qu’un esprit sain ne trouvera place nulle part ailleurs que dans un corps sain, vous avez décidé de vous abonner au gym d’à côté. En prenant le contrat d’un an parce que, ce coup-ci, c’est «pour de vrai». Les deux premières fois, votre assiduité n’avait pas duré trois semaines, mais ça, c’était avant. L’immaturité nous pousse parfois à l’inconséquence… D’ailleurs, tout nouvellement responsables que vous êtes, vous avez sagement décidé de ne pas y aller hier soir parce que les trottoirs étaient trop glacés. Pas le temps de se briser un membre, surtout quand on vient de s’engager à long terme…
Avant même de connaître les sorties de l’année, vous vous êtes bien promis de fréquenter les salles de cinéma plus souvent en 2015. Et surtout, d’encourager nos artisans en voyant un maximum de films québécois. En autant que ceux-ci soient retenus dans la course aux Oscars ou pour une Palme d’or. Vous savez comment on est : toujours fiers de nos vues et de nos réalisateurs quand ils risquent de nous faire honneur là où ça compte.
Un peu tannés, pour ne pas dire très déçus des différents paliers de gouvernement (qui ne l’est pas?), vous avez décidé de ne plus rien attendre des autres et de vous impliquer comme jamais au sein de votre communauté. Au premier signal que l’on vous enverra, promis juré, c’est sûr que vous allez sauter à pieds joints dans la mêlée! Pour le moment, vous avez choisi de prendre un certain recul afin de mieux observer la situation pour bien cerner la problématique…
Oui, ça se sent, 2015 sera une année de grands changements. En tout cas, pour le moment, tout l’indique…
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Jean-François Lisée vient tout juste d’amasser les 2 000 signatures en appui à sa candidature dans la course à la chefferie du PQ. Une formalité, comme ils disent en jargon du métier. Mais qui semble se concrétiser un peu tard, vu l’ancienneté du bonhomme dans la machine péquiste. J’imagine qu’il y a là une question de stratégie. On sait tous que M. Lisée est à son mieux quand vient le temps d’élaborer des stratégies. Sauf que, malheureusement, ils sont somme toute souvent bien peu nombreux à pouvoir les saisir du premier coup…
Les opinions exprimées dans cette tribune ne sont pas nécessairement celles de Métro.