Malgré son expulsion du Conseil des ministres, l’ex-ministre de la Justice, David Lametti, compte se représenter dans la circonscription de LaSalle–Émard–Verdun aux prochaines élections fédérales.
M. Lametti est l’un des sept ministres à avoir perdu sa limousine mercredi, dans la foulée du plus grand remaniement ministériel du règne de Justin Trudeau. Ni David Lametti ni le premier ministre Trudeau ne se sont prononcés sur les motifs derrière son expulsion du cabinet.
«Maintenant que la poussière est retombée […], il y a de nombreuses spéculations en ce qui concerne mon avenir à titre de député de LaSalle–Émard–Verdun. Je tiens à rassurer mes électeurs et mes électrices que j’ai l’intention de rester votre député et de continuer à vous servir à la Chambre des communes», a-t-il déclaré jeudi matin dans une déclaration publiée sur les réseaux sociaux.
Ce bref message faisait suite à une autre déclaration publiée hier, à l’annonce de son départ du Cabinet Trudeau. David Lametti y remerciait le premier ministre de lui avoir confié le ministère de la Justice, «le plus grand privilège de [sa] vie».
L’ex-ministre a également souligné quatre des treize projets de loi dont il a mené l’adoption en tant que ministre: C-4, qui interdit les thérapies de conversion; C-5 qui abroge certaines peines minimales obligatoires; C-15, visant à mettre en œuvre la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones; et C-28, abolissant la défense d’intoxication volontaire extrême.
«Pour moi, ces numéros sont synonymes de progrès», a-t-il affirmé.
Par ailleurs, l’ancien professeur à la Faculté de droit de l’Université McGill s’est félicité d’avoir tendu la main à des «communautés qui se sentent exclues» du système de justice – les peuples autochtones, les communautés noires et racialisées – pour rétablir un lien de confiance.
David Lametti a refusé la demande d’entrevue de Métro.