Culture

En tout cas, le retour comique et convenu de Guylaine Tremblay

En tout cas

Lundi soir, TVA présentait la première de sa nouvelle sitcom En tout cas avec, en vedette, l’intouchable Guylaine Tremblay au cœur d’une série signée Rafaële Germain, une première pour l’écrivaine à succès.

Dans la même case que Boomerang, TVA mise beaucoup sur cette nouveauté qui sera assurément populaire avec Tremblay dans un rôle comique accompagnée d’Anne-Élizabeth Bossé et de Mikaël Gouin, notamment.

Alors, qu’est-ce qui se cache sous le capot de cette nouvelle proposition?

Après un épisode, je vais me retenir avant d’y aller d’un verdict plus tranché, mais je dois avouer trouver le tout très futile jusqu’ici, très en surface.

Guylaine Tremblay est cette mère stéréotypée qui quitte sa région pour venir passer sa retraite dans la «gran’ville» avec ses enfants. Elle leur fait honte avec sa trop grande franchise et son absence de filtre, mais dans le fond ils l’aiment pas mal fort.

C’est anecdotique, voire facile, contrairement à des séries qui osent plus chez le compétiteur Radio-Canada comme Lâcher prise et Trop, pour ne nommer que ceux-là.

On sait que TVA se plaît dans la comédie consensuelle et on sait aussi que la chaîne rate souvent la cible. Pour chaque Beaux malaises ou Boomerang, il y a un Complexe G pour nous rappeler qu’à force de vouloir élargir son public, on perd l’identité qui permettrait à cet hypothétique auditoire de s’attacher à l’entreprise.

Jusqu’ici, la présence de Guylaine Tremblay suffira. Mais si les situations restent aussi légères que la découverte du yoga chaud ou des chauffeurs de taxi du grand 514, le public pourrait se tourner vers le compétiteur qui mise plutôt sur de bons textes pour faire rire et réfléchir.

On verra, c’est encore trop tôt pour juger avec certitude, mais je n’ai pas une première bonne impression avec En tout cas même si c’est très agréable de revoir Bossé dans un rôle-titre.

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