Arts et spectacles

Les artistes et le FME, une histoire d’amour

Lisa LeBlanc au FME

Lisa LeBlanc au FME. Photo: Dominic Mc Graw

Depuis 20 ans, le Festival de musique émergente en Abitibi-Témiscamingue soutient les artistes d’ici en leur offrant une scène et un public avide de découvertes musicales. Cet appui a cultivé chez les artistes qui s’y produisent (et y reviennent) un attachement profond. Cinq habitué.e.s nous faire part de leur amour envers cet indéfectible allié rouynorandien.

Lucill s’est produit au Diable rond au FME cette année. Photo : Thomas Dufresne

Lucill (ex-Heat)

« Je me rappelle quand c’est parti, j’étais au début de ma carrière avec mes projets un peu loufoques et je me disais : “Je veux jouer là.” C’était la première ou la deuxième édition, et je sentais que ça allait être quelque chose de plus en plus gros. Ç’a toujours été un but de jouer là. Il y a une espèce d’aura autour du festival : les artistes sont bons, la programmation est cool, ça attire des gens de partout, c’est comme un aimant pis c’est à huit heures de route de tout. C’est encore plus impressionnant. Tu sors de ta bulle complètement, les shows sont tout le temps hot. Je suis venu deux fois avec Heat, mon ancien band, et c’est ma première fois avec mon projet Lucill. Je suis vraiment fier, surtout de venir full band et de montrer mes deux albums sortis pendant la pandémie. Le timing est vraiment cool. »

Lisa LeBlanc en prestation lors de la soirée d’ouverture du FME. Photo : Dominic Mc Graw

Lisa LeBlanc

« En ce moment, y’a un party Bonsound, des hot-dogs, du monde avec les pieds dans l’eau, et on va jouer à côté d’une piscine et d’un lac, faque ça va ben. On a tout le temps de beaux souvenirs du FME, c’est vraiment un des plus beaux festivals au Québec. Ce sont des gens extrêmement passionnés, et ça paraît. L’accueil, la programmation, le staff sont incroyables. C’est vraiment un fun événement, c’en est un dans l’année que tu veux pas manquer, c’est sûr. »

Adèle Trottier-Rivard et Nicolas Basque forment le nouveau duo Bibi Club, qui s’est produit en début de soirée au FME. Photo : Dominic Mc Graw

Nicolas Basque (Plants and Animals, Bibi Club)

« Ça donne de la place à beaucoup de nouveaux bands pour se faire découvrir et se rencontrer. Il y a un côté très camp de vacances parce que plusieurs groupes se retrouvent ensemble dans le même lieu, un peu isolés. Je pense que cette volonté de présenter de nouveaux projets dans un contexte vraiment bien organisé, qui sonne bien, dans de bonnes salles, c’est cool et important, qu’on soit un jeune artiste ou qu’on ait plus d’expérience. C’est important que ça existe parce qu’il y a un consensus dans les différents festivals au Québec, on voit souvent les mêmes artistes jouer partout. Ici, il y a beaucoup plus de diversité artistique, ça ratisse plus large. Et le contact avec les gens de la place, qui sont souvent curieux de voir des groupes, ça crée un lien parce que le contact est facile. Dans le passé, on a joué trois fois, je pense, avec Plants and Animals. Cette année, on a joué avec Bibi Club. Hier, j’ai croisé un gars qui vit ici, j’ai aucune idée c’est qui, qui me disait qu’il attendait qu’on se produise avec Bibi Club depuis ce temps. Ce côté-là est aussi agréable. Et unique aussi. »

Gros Mené, tandem composé d’Olivier Langevin et de Fred Fortin. Photo tirée de la page Facebook de Gros Mené

Fred Fortin (Gros Mené)

« On a vécu la naissance du FME avec Pierre Thibault et Sandy Boutin dans un chalet un soir d’automne. On a vu ça aller, et comme on a fait partie de la première édition, on est tombés en amour avec la gang de chums de la place. Des rides de pêche avec les boys, le chef Paul qui nous faisait des steaks le matin, c’est tout ça, l’esprit du festival. Tout le monde est ensemble, tous les bands, les partys qui finissent pas assez tôt des fois. Tout ça, ç’a créé un élan pour faire des p’tits partout au Québec. »

Olivier Langevin (Gros Mené, Galaxie)

« On était là quand c’était un projet embryonnaire avec Sandy et Pierre Thibaut. On connaît beaucoup les bénévoles qui étaient là au début, on allait à la pêche avec toute la gang. On était là dans les premiers moments alors on a clairement un attachement de cœur avec cette belle gang-là, du beau monde qu’on a vu pendant des années par la suite. On est comme devenus des Abitibiens adoptifs. »

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