Nous dénonçons vigoureusement le dernier livre « Moi les hommes, je les déteste » de la féministe française Pauline Harmange. En publiant un tel brûlot hargneux, l’auteure se rend complice d’une calomnie alimentant la guerre des sexes, alors que l’on tente justement dans cette décennie de les concilier et de les traiter sur un pied d’égalité. Nous déplorons que de telles féministes extrémistes incitent à la haine envers les hommes, alors qu’elles accusent les hommes de haine envers les femmes, allant même jusqu’à traiter d’hypocrites les hommes qui se revendiquent féministes.
Mme Harmange sombre dans la diffamation, le mensonge et l’outrance en suggérant que tous les hommes sont malicieux, violents et égoïstes. Malheureusement, elle travaille à contre-courant des groupes de femmes, comme PDFQ (Pour les Droits des Femmes du Québec) qui travaille de façon positive et constructive et qui compte même des hommes dans son membership.
N’importe quel auteur aurait publié un livre similaire mais visant une autre cible sociale comme les femmes ou encore les noirs aurait vite été accusé d’incitation à la haine en vertu de l’article 319 du Code criminel Canadien et son livre aurait été traité au même titre que de la pornographie juvénile. D’ailleurs, nous avons sérieusement songé à déposer une plainte criminelle outre-mer contre l’auteure (et non l’autrice).
Puis, après avoir lu son livre, nous avons pris connaissance d’une entrevue récente avec elle sur Terriennes (TV5MONDE). Nous avons alors appris avec stupéfaction qu’elle est mariée à un homme qu’elle admet aimer beaucoup : « Je suis en amour et en couple avec une personne, et il se trouve que cette personne est un homme. ». Nous avons alors compris qu’elle était inoffensive mais qu’elle n’avait rien compris. Mme Harmange appartient à cette nouvelle mouvance féministe, qui, fidèle à la doctrine marxiste, s’abreuve à la fontaine du constructivisme social, une idéologie aussi scientifique qu’un conte de Walt Disney. Ces féministes, dites de genre, commettent toutes le même péché véniel: le déni de la biologie. « …il se trouve que cette personne est un homme ». Non madame, ce n’est pas un hasard; vous l’aimez justement parce que c’est un homme et que vous êtes hétérosexuelle comme la grande majorité des mammifères.
Il est grand temps que les féministes de genre descendent de leur tour d’ivoire et fassent preuve d’humilité face à la Nature. Les êtres sexués existaient bien avant l’arrivée de l’homo sapiens tout comme d’ailleurs les chicanes de couple. Tant qu’un sexe blâmera l’autre, nous ne comprendrons jamais les desseins évolutionnistes et demeurerons condamnés aux seuls rôles sexuels que la Nature nous a attribués. Oui le cœur a ses raisons que la raison ne connait pas. Le déni ne nous mènera nulle part. Au XXIe siècle, est-il légitime pour l’humain d’aspirer à s’élever au-dessus de la bête et grâce à la science, notamment la neuropsychologie et la psychologie évolutionniste, à enfin comprendre les jeux subtils d’hormones qui différencient mâles et femelles?
Non seulement, la reproduction de notre espèce dépend de notre dualité sexuelle mais aussi, notre complémentarité homme-femme constitue une richesse indéniable que nous devons mutuellement et pour les générations à venir, reconnaitre, respecter et préserver. Nier cette complémentarité, et incidemment cette différence, constitue le véritable sexisme. Or, cette différence fondamentale n’infère aucunement qu’un sexe soit supérieur à l’autre. Il n’y a que nos désuètes religions abrahamiques pour prétendre le contraire.
Finalement, le machisme n’a rien à voir avec la violence. Le Portugal, l’Italie et le Japon sont des sociétés machistes par excellence et pourtant leur taux de violence conjugale y est une fraction de la féministe Amérique. L’homme qui violente la femme n’est pas un homme; c’est un lâche.
Nous, soussignés, sommes deux auteurs bien différents, l’une philosophe, l’autre scientifique, mais malgré nos différences de sexe, d’âge et de parcours de vie, nos idées convergent sur les relations hommes-femmes. Voilà une preuve supplémentaire que la femme et l’homme peuvent travailler ensemble en s’appréciant mutuellement. Leur complémentarité est une richesse synergique à cultiver.
Incitons à l’amour et non à la haine.
Andréa Richard, membre de l’Union des Écrivain(e)s du Québec
Romain Gagnon, ing.