Le 27 septembre 2019, nous étions plus d’un demi-million de personnes dans les rues du Québec à demander aux gouvernements de faire de la lutte aux changements climatiques une priorité. Deux ans plus tard, force est d’admettre que notre demande n’a pas été entendue. Pourtant, le premier ministre Justin Trudeau lui-même marchait au milieu de la foule!
Si la plus grosse manifestation de l’histoire du Canada n’a pas eu raison de l’entêtement du gouvernement canadien, qu’est-ce que ça prend? Les présentes élections nous donnent une occasion en or d’exprimer notre mécontentement. Il faut saisir notre chance d’envoyer un message clair au prochain gouvernement en votant pour un parti présentant des candidats et des candidates qui incarnent la volonté d’un réel changement vers une transition énergétique.
Selon les plus récents sondages, l’environnement est l’enjeu le plus important de la campagne électorale; c’est d’ailleurs au Québec que cet enjeu préoccupe le plus. Au cours des dernières élections fédérales, le Québec a été instigateur de plusieurs vagues de changement importantes au Canada. Et si la prochaine vague venant du Québec était verte?
Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est sans équivoque : si la tendance se maintient, nous atteindrons un réchauffement planétaire de 2°C entre 2040 et 2060. Pour éviter cette catastrophe, il faut dès maintenant réduire nos émissions de gaz à effet de serre (GES). Même si tout ne reviendra pas à la normale, il n’est pas trop tard pour éviter les pires scénarios.
Depuis quelques années, nous voyons déjà de lourdes conséquences d’un réchauffement planétaire de 1.1°C : vagues de chaleur sans précédent multipliant les incendies de forêts dans l’Ouest du Canada et ailleurs dans le monde; épisodes de pluie extrêmes causant d’importantes inondations; sécheresses importantes affectant le niveau des cours d’eau comme au lac Saint- Jean; accélération de la fonte des calottes glaciaires; pluie au sommet du Groenland pour la première fois; etc.
Le GIEC affirme qu’il nous reste neuf ans pour réduire d’au moins la moitié nos émissions de GES. Au pouvoir depuis six ans, les libéraux de Justin Trudeau n’ont rien fait à ce chapitre, pas l’ombre du début d’un commencement de diminution de nos émissions de GES. Nous ne pouvons pas leur faire confiance pour un autre mandat. Quant aux conservateurs, ils proposent de se limiter à l’accord de Paris, ce qui est nettement insuffisant pour limiter le réchauffement climatique à deux degrés. Le Bloc Québécois est très critique pour les projets pétroliers de l’Ouest canadien, mais refuse de s’opposer aux projets polluants du Québec comme GNL-Québec et le 3e lien.
Si la pandémie nous aura appris une chose, c’est que notre société est extrêmement résiliente. Il est tout à fait possible d’apporter des changements importants, en peu de temps, lorsque toutes les parties prenantes se mobilisent simultanément. La crise écologique doit être traitée avec autant de sérieux que la crise sanitaire.
De tous les enjeux discutés lors de la présente élection, celui sur le réchauffement global du climat est, de loin, le plus vital pour notre avenir et celui de nos enfants. Il est temps d’exprimer notre volonté d’accélérer la transition vers une économie verte en votant pour le Parti vert du Canada, car nous n’avons plus de temps pour les compromis !
- Frédéric Amyot, candidat du Parti Vert du Canada dans Beauport-Côte-de-Beaupré-Île d’Orléans-Charlevoix
- Charles-Eugène Bergeron, candidat du Parti Vert du Canada dans Lévis–Lotbinière
- Daniel Chicoine, candidat du Parti Vert du Canada dans Louis-Saint-Laurent
- Sylvain Dodier, candidat du Parti Vert du Canada dans Compton–Stanstead
- Dalila Elhak, candidate du Parti Vert du Canada dans Beauport-Limoilou
- Sam Fairbrother, candidat du Parti Vert du Canada dans Notre-Dame-de-Grâce– Westmount
- Barbara Joannette, candidate du Parti Vert du Canada dans La Prairie
- Patrick Kerr, candidat du Parti Vert du Canada dans Québec
- Simon King, candidat du Parti Vert du Canada dans Longueuil–Saint-Hubert
- Michel Le Comte, candidat du Parti Vert du Canada dans Laurentides–Labelle
- Hélène Lefebvre, candidate du Parti Vert du Canada dans Bellechasse–Les Etchemins–Lévis
- Alain Lépine, candidat du Parti Vert du Canada dans Papineau
- Jacques Palardy-Dion, candidat du Parti Vert du Canada dans Charlesbourg–Haute-Saint-Charles
- Nathe Perrone, candidate du Parti Vert du Canada dans Bourassa
- Érica Poirier, candidate du Parti Vert du Canada dans Joliette
- Leigh Vaillancourt Ryan, candidate du Parti Vert du Canada dans Saint-Jean