LETTRE OUVERTE – De nouveau, un nombre record de porcs est en attente d’abattage. La recommandation du professeur Jean-Claude Bernatchez me semble pertinente: «Il faut que le gouvernement du Québec réfléchisse à l’industrie de l’abattage du porc. Il y a une concentration évidente qui est à la longue malsaine.»
En attendant, des producteurs pourraient être forcés d’euthanasier des bêtes. S’ils devaient en passer par là, pourquoi ne pas les donner plutôt? Je suis convaincu que les organismes de bienfaisance qui viennent en aide aux Québécois, volet alimentation, en feraient bon usage. C’est péché que de perdre ces gros cochons prêts à être consommés, alors que des Québécois ont faim et que les produits alimentaires coûtent de plus en plus cher.
Une fois par année, pour des motifs religieux, les musulmans abattent rituellement des moutons au Québec. Les chasseurs d’orignaux débitent eux-mêmes leur bête. Les producteurs de porcs doivent faire preuve d’imagination.
Sylvio Le Blanc