Alors que 8 employeurs canadiens sur 10 se disent préoccupés par la fidélisation de leurs employés les plus talentueux, plusieurs tactiques sont mises en place. Une étude de l’agence en dotation Robert Half International avance quelques pistes: mieux communiquer avec le personnel (mesure favorisée par 42 % des employeurs sondés), améliorer les programmes de reconnaissance des employés (40 %), de même que multiplier les occasions de perfectionnement (40 %).
Ces mesures ne semblent toutefois pas en phase avec les objectifs des employés qui, de leur côté, privilégient (à 51 %) les augmentations de salaire, toujours selon Robert Half. D’autres manières de s’assurer leur fidélité, selon l’étude ? Leur accorder une promotion (18 %) ou davantage de congés (16 %).
Trouver le bon candidat
D’autres aspects peuvent également motiver les employés à rester plus longtemps au sein d’une entreprise. Par exemple, la nature du poste et les défis qu’il amène. «C’est l’objectif de toute démarche de recrutement que de trouver le candidat idéal pour un poste à combler, indique le Groupe Conseils MCG, un spécialiste des ressources humaines, sur son site web. C’est aussi le principal facteur de départ des employés: le mauvais jumelage entre leur profil et le poste.»
Pour limiter les erreurs, on suggère aux employeurs de mettre en place des processus de recrutement structurés ainsi que de déterminer au préalable les compétences recherchées.
S’adapter aux nouvelles réalités
Les façons de travailler ont beaucoup changé ces dernières années. En outre, les jeunes générations sont à l’affût de nouvelles méthodes. Une bonne manière d’attirer les millénariaux ? Leur proposer une organisation du travail innovante et valoriser la polyvalence.
Dans la même veine, le télétravail, des rétroactions efficaces et la valorisation des employés peuvent aussi permettre de stimuler leur engagement.
Encourager la formation
Formations ponctuelles, mentorat, coaching, congrès, conférences, formations en ligne – tous les moyens sont bons pour parfaire les connaissances des travailleurs, d’autant qu’il s’agit d’un atout qui leur donnera vraisemblablement envie de rester en poste plus longtemps.
«En fin du compte, les professionnels ne s’éloigneront pas des entreprises qui déploieront des efforts pour encourager leur croissance professionnelle, souligner leurs contributions
et soutenir activement leur bien-être», conclut David King, président de district principal pour Robert Half.