Même si elle fait partie du showbiz québécois et y fréquente les galas, récoltant au passage le MetroStar de la Meilleure actrice en 1996 pour son rôle d’Alys Robi, Joëlle Morin ne sent pas l’obligation de suivre la mode. Elle n’aime pas magasiner et croit que la simplicité a souvent bien meilleur goût.
Aimez-vous la mode?
Je peux apprécier la créativité et l’originalité de tout le processus de fabrication des vêtements et le côté artistique, mais je trouve qu’il y a beaucoup de flaflas, de tendances qui ne créent que des vagues. Je ne suis pas énormément les tendances.
Vous aimez donc davantagela simplicité?
Je suis d’accord avec Coco Chanel, qui a dit un jour : «Si la femme de la rue ne peut pas porter un vêtement, ça ne sert à rien.» J’aime les choses qui sont fonctionnelles, confortables, simples, mais qui peuvent être très classe et très élégantes aussi.
Quel a été votre premier contact avec la mode?
Quand je suis allée à Los Angeles il y a 10 ans. J’étais avec une copine qui suivait beaucoup la mode et qui a décidé de m’initier un peu. Avant, quand c’était la mode des mini-jupes, je portais des jupes longues, et quand c’était la mode des jupes longues, je mettais des mini-jupes. Je m’amusais à dire que la mode me copiait.
Qui est votre icône de style?
Madonna. Elle a été capable de faire un mariage de ce qui est beau, confortable, théâtral, simple et sophistiqué. J’aime aussi beaucoup Jennifer Lopez. C’est une femme magnifique, qui a intégré des vêtements dans sa collection qui correspondent aux courbes d’une femme. Elle a fait de très beaux vêtements qui font à peu près à tout le monde.
Quel truc beauté donneriez-vous aux femmes?
Dormez, dormez, dormez! C’est le plus grand truc beauté!