À table

Zoom sur les bijoux sexuels

Sexualité. Grandement démocratisé dans les années 1970 par la culture BDSM (bondage, domination, soumission, sadomasochisme), le piercing génital est aujourd’hui de plus en plus populaire.

Le piercing génital est un bijou généralement métallique (acier chirurgical, niobium ou titane), de forme (anneau, courbe ou barre), de taille et d’ornementation variées (boule, pointe et élément sculpté). Des ornements faits de matériaux flexibles non métalliques, comme le téflon, le Tygon ou le polyméthacrylate de méthyle, existent également sur le marché.

Les motivations pour passer à l’acte sont variées. Certaines personnes le font par souci esthétisque, par désir de se démarquer ou de «s’approprier» son corps en devenant le canevas de sa propre œuvre d’art. Les piercings intimes n’ont cependant pas seulement une fonction ornementale. Le piercing étant souvent perçu comme un accessoire érotique, certains peuvent y avoir recours afin d’éprouver de nouvelles sensations et d’aller plus loin dans leur quête de plaisir.

Alimenté par le désir de son dévoilement à l’autre, ce petit secret peut par ailleurs s’avérer très excitant et surprenant pour les adeptes! Voici quelques techniques de perçage expliquées en quelques mots.

Chez la femme
Capuchon du clitoris : La technique consiste à percer l’enveloppe de peau qui recouvre le clitoris. Le perçage du clitoris en soit reste beaucoup moins pratiqué, car il peut entraîner une désensibilisation de l’organe.

Petites et grandes lèvres : Suivant la position du bijou, ce type de piercing est généralement pratiqué dans l’optique de favoriser une stimulation sexuelle chez les deux partenaires.

Fourchette : Le piercing est effectué sur la zone où les petites lèvres se rejoignent en bas du vagin.

Chez l’homme
Prince Albert : Piercing le plus populaire – un anneau ou une tige courbée est passé à l’intérieur de l’urètre et ressort sous le gland.

Dydoe : Généralement destiné aux hommes circoncis, l’ornement est placé sur le rebord à la base du gland.

Amapallang /Apadravya : Délicat à réaliser à cause des corps caverneux (tissus érectiles se gorgeant de sang pendant l’érection), ces piercings traversent horizontalement ou verticalement le gland.

Hafada : Souvent installé pour de simples raisons esthétiques, il traverse la peau des testicules.

Si l’expérience vous tente, sachez que les piercings génitaux guérissent généralement bien, mais comportent toutefois certains risques (infection, rejet, déchirure, transmission d’ITSS). Il est donc primordial de s’adresser à un perceur professionnel et de suivre les procédures d’entretien.

Les perçages doivent être nettoyés deux fois par jour avec une solution saline. Et soyez patient : les relations sexuelles sont à éviter pendant les trois premières semaines!

Articles récents du même sujet

Exit mobile version