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La marche et le vélo pour demeurer en santé

marche vélo

Être actif physiquement libère de la dopamine, une hormone qui contribue à diminuer le stress et l’anxiété.

Alors que la pandémie de coronavirus bouleverse les modes de vie, la marche et le vélo sont des activités recommandées pour rester en santé et se changer les idées.

L’activité physique devient essentielle pour maintenir une bonne santé mentale et physique, affirment les experts.

En plus de diminuer les risques d’anxiété, qui sont plus élevés en période de crise, la marche et le vélo aident à guérir de nombreuses maladies chroniques physiques et mentales.

«La marche quotidienne est le meilleur médicament et le plus accessible qui soit. Ça va avoir un effet encore plus positif dans la situation dans laquelle on est», dit Jeanne Robin, porte-parole de Piétons Québec.

Les recommandations quotidiennes de la santé publique sont une heure d’activité physique pour les enfants et 30 minutes pour les adultes. Toutefois, en période d’isolement, Jeanne Robin estime qu’il faudrait doubler cette durée.

Adapter ses déplacements

En cas de confinement, Mme Robin propose de remplacer le temps normalement alloué aux déplacements par une marche.

«Le matin, au lieu d’aller travailler en voiture, on va faire une marche de 30 minutes dans son quartier et on peut refaire la même chose en fin de journée pour se changer les idées», suggère-t-elle.

La présidente de Vélo Québec, Suzanne Lareault, estime que la bicyclette est un mode de transport tout à fait adapté quand on cherche à réduire les contacts humains. «Vous êtes toujours au moins à un vélo de distance de quelqu’un», dit-elle.

Marcher dans son quartier

Selon le directeur adjoint de Rando Québec, Grégory Fadol, il faut privilégier la marche de proximité.

«En allant en randonnée dans les milieux ruraux, il y a un risque d’y véhiculer le virus», explique-t-il.

De plus, la plupart des chalets de parcs sont fermés. «Le personnel de secours n’est pas là. Ce serait malvenu d’aller surcharger les services hospitaliers avec une blessure en randonnée», déclare-t-il.

Jeanne Robin est du même avis. «Marcher dans son quartier peut être l’occasion pour les gens qui le font moins de découvrir des lieux agréables», ajoute-t-elle.

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