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Nice, la nuit, c’est l’effervescence. La joie de vivre, les rires à gorge déployée.
Et pourtant, le jour, c’est le paradis des retraités nantis venus profiter des rayons de soleil de la Côte d’Azur et de ses plages privées. Le contraste est frappant – en à peine quelques heures, la moyenne d’âge se divise par trois, les décibels montent et l’ambiance s’électrifie.
Mais où aller pour ne rien manquer de la fête?
D’abord, les Cours Saleya. Reconnu internationalement pour son marché aux fleurs, le square est bordé par des dizaines de restaurants et de bars ouvrant leurs portes et leur terrasses aux fêtards, le soir venu. Exit la flore, le soir, c’est le rosé qui trône à cet endroit. Pour bien saisir la métamorphose, il faut y venir en matinée, puis en fin de soirée – difficile de croire qu’il s’agit du même endroit! Le bar Les Trois Diables, qui semble bien inoffensif sur l’heure du lunch, devient rapidement l’épicentre de la fête après le coucher du soleil, avec la musique à fond, et le tintement des verres qui trinquent allègrement. Avec un nom pareil, comment s’attendre à autre chose?
Mais pour une expérience plus haut de gamme, il faut se diriger vers la Promenade des Anglais, sur le bord de mer. Les petites robes noires et escarpins vertigineux foulent les rues, cocktail à la main et diamants aux oreilles – pas de doute, de ce côté-ci de la ville, la fête se passe dans les casinos, tout aussi prestigieux les uns que les autres. Portiers baraqués, voitures de luxe et gros billets sont, littéralement, monnaie courante dans ce milieu. Et même si ce style de vie n’est pas donné à toutes les bourses, peu de choses sont plus agréables à Nice qu’une balade sur la Promenade, après le coucher du soleil, en suivant les lumières scintillantes des phares d’une Ferrari, ou des néons du casino au coin de la rue.
Ce qui ne change pas d’un endroit à l’autre? Dans tous les cas… les paris sont ouverts. À Nice, tout est possible à la tombée de la nuit!
Rédactrice : Marie-Eve Vallières
Caméraman : Étienne Melançon
Monteur : Éric Bouchard
Productrice/réalisatrice : Marie-Pier Otis