Ouest-de-l’Île

Long jeu pour The Record Breakers

Après avoir offert un premier mini-album éponyme en 2016, le groupe de l’Ouest-de-l’Île The Record Breakers vient de sortir son deuxième opus Bigger plans où le country, beaucoup plus présent, côtoie à nouveau le folk et le rock.

La formation de cinq musiciens a été principalement inspirée par le groupe canadien Blue Rodeo ainsi que des trames originales de l’émission Nashville. C’est le cas de Won’t you hold me.

«Je suis une très grande fan de cette émission, explique la chanteuse Bella Galasso. Dans une saison précédente, il y avait une chanson très entraînante avec des harmonies à trois et un banjo. Je me suis dit que je voulais écrire une chanson comme ça.»

Quant à la chanson titre, au même nom que l’album que Bella a aussi écrite, les paroles incitent à poursuivre ses rêves, peu importe ce que les autres pensent. «C’est ce que nous sommes en train de faire avec notre musique et cet album, font valoir les autres membres du groupe. En écoutant les paroles de Bella, nous nous sommes rendu compte qu’elles représentaient ce qui se passe dans nos vies à présent.»

Leur premier EP avait plutôt des influences assez diverses aux saveurs rock, pop, folk, blues et country, notamment celle des Lumineers en passant par Green Day.

«Au début, la composition était encore une expérience assez nouvelle pour nous. Nous ne savions pas quelle direction prendre, alors nous avions écrit ce qui nous venait à l’esprit, peu importe le genre», indiquent les musiciens de 17 à 20 ans.

Les trames
Bigger plans débute sur deux mesures de batterie bien senties de la chanson You, dont l’écriture a commencé dans les coulisses d’un spectacle au Théâtre Corona, en 2015.

Sur November, le chanteur Hayden Nolan propose un retour en arrière de quelques décennies. Le protagoniste se sert des Pages Jaunes pour tenter de retracer une ex-flamme et où les saisons servent de métaphore pour le temps qui passe.

When love fades relate la fin d’une relation pour laquelle le groupe a tourné un vidéoclip l’automne dernier, notamment à Dorval et Baie-D’Urfé.

Eclipse (Home), une courte ballade acoustique, sert d’introduction à Red Ghost, où le piano est omniprésent et où on décèle une subtile influence de Bryan Adams dans le refrain.

Avec Remind me, une autre ballade acoustique dont le riff principal rappelle vaguement le jeu de guitare des Beatles sur l’album Rubber Soul, The Record Breakers nous offrent un interlude folk qui précède leur hymne aux grands groupes canadiens comme Bachman Turner Overdrive (BTO) ou Neil Young.

Avec Before you do, on tombe dans la pop aux accents rock, qui font ensuite place à My town (Sorrow), un ver d’oreille country rock que The Record Breakers ont d’ailleurs présenté à une foule monstre au Centre Bell, en première partie du célèbre groupe Bon Jovi, en mai.

Sur The one I wrote for you, le groupe ralentit le tempo, inspiré par le film du même nom.

L’album se termine avec Alone, une chanson folk chantée par Hayden Rabinovitch inspiré par son entourage. On y retrouve l’expérience d’une compagne de militaire parti en mission et qui attend en vain son retour.

Les deux chanteurs sont accompagnés de Michael Vallinakis au clavier et à la guitare ainsi que de Devan Meisner à la guitare basse et de Julian Galasso à la batterie.

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